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Les réflexions d’Aurelie: Encenser Pierre Foglia, à défaut d’être pertinente moi-même.

De quoi on parle un vendredi soir pluvieux, avec 15 heures de sommeil emmagasinées en 6 jours? Bonne question. Je vous en reparle à la fin de l’article. D’ici là, je devrais avoir pensé à un sujet.

Cette semaine, j’ai l’impression de n’avoir fait que chiâler. Chiâler bien calée derrière mon écran d’ordinateur; véritable prolongement de ma face depuis 10 jours. Si on croyait que je me vétissais de manière assez austère en général, vous devriez voir ma ligne vestimentaire en périodes overbooked. Ça se résume en 2 mots : « coton » et « noir ». Heureusement que j’ai les cheveux roses pour faire semblant qu’il y a une recherche esthétique dans mon look.

Bref. Si j’ai passé la semaine à me plaindre des médias québécois (fâcheuse tendance chez moi, semblerait-il), je dois cependant souligner, non; encenser un élément en particulier paru dans la dernière semaine. J’en parle un peu à retardement, mais je ne pouvais pas ne pas le faire. Nous l’avons largement partagé sur notre page Facebook le weekend dernier; je parle bien sûr de la chronique de Pierre Foglia sur la Semaine de la Mode de Montréal.

Honnêtement, si je devais choir la citation que je préfère dans son texte, je devrais y penser pendant plusieurs heures. Je lisais, et j’avais envie de paraphraser chaque ligne. J’ai ri, j’ai applaudi, j’ai même failli mourir étouffée dans ma toast tellement j’étais excitée. Vraiment, Foglia a cerné exactement la supercherie et l’absurdité derrière tout le flafla de la semaine de la mode.

Eh oui, nous sommes un peuple de petits fonctionnaires, qui bombent le torse pour faire croire le contraire.

Ouch, j’viens de recevoir une roche par la tête. Je vais chercher une compresse.

Bon. En fait, non. Je crois que Foglia a accentué de manière quelque peu irrévérencieuse la « médiocrité » de la SMM. Peut-être est-ce parce que j’ai trop tendance à saluer les initiatives culturelles, quelles qu’elles soient, mais je considère tout de même qu’il ne faut pas trop rabaisser et discréditer le talent de nos artisans. Et ce malgré tout le faux lustre qu’ils peuvent se donner, par moment. Parce qu’en quelques sorte, il ne faudrait pas mordre la main qui nous nourri. Eh non, sans les artisans de la mode à Montréal et l’engouement qu’ils suscitent, il n’y aurait certainement pas autant de blogueuses modes assez lues pour revendiquer le titre, tsé!

Certes, je me reconnaissais totalement dans son sentiment d’incongruité dans les défilés; lui et son sempiternel outfit de Tintin reporter. C’aurait pu être moi, probablement. Mais je n’aurais pas cerné la chose avec autant de tact. Du grand journalisme d’opinion, si vous voulez mon avis. Mais il faut tout de même relativiser. Même avec ma propension pour la subversion, je n’aurais pas été aussi uniformément péjoratif. Mais tout de même : quelle synthèse exhaustive et efficace des stéréotypes du milieu de la mode! J’en bave!

Sur ce, parce que je suis un peu en stade d’amorce de mort cérébrale à l’heure qu’il est, je vous mentionne que ce sont présentement les Journées de la culture (jusqu’à dimanche), et qu’il faudra garder l’œil ouvert, parce que le tout-Montréal va regorger de surprises et d’activités.

Fin la plus cheesy de l’histoire des posts.

Je vais aller siester.

 

 

 

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