Aller au contenu
Les réflexions d’Aurélie: Le repos

Je faisais la vaisselle (même la mienne, juste parce que je trouvais ça fou d’avoir le temps…) en écoutant Les années lumières avec mon préf’ Yanick Villedieu quand j’ai réalisé qu’on était dimanche et que je devais écrire mon post pour TPL. Alors je me suis asséné un coup de lavette dans le front, j’ai réalisé que ça avait mis de l’eau partout par terre et sur mon pyjama, j’ai épongé l’eau, j’ai changé de pyjama, puis je me suis ruée sur mon ordinateur qui somnolait tranquillement au coin du feu (eh oui, je parle de mon laptop comme d’un petit chat tellement on est proches, lui et moi. #Lame.). Okay non j’avoue, j’ai pas vraiment de foyer. Mais dans ma tête, un peu.

(…)

(…)

(…)

WOW! ‘Scusez! Je viens d’oublier que j’étais en train d’écrire parce qu’il y avait de la musique finlandaise expérimentale à la radio et c’était vraiment fou. J’ai dansé en grande-mystique autour de la table pendant au moins cinq minutes. J’avais l’air un peu schizophrène, mais c’est pas vraiment grave parce que toutes mes colocs sont allées vivre leur vies par-delà les portes de la Princessière, pour l’après-midi.

Bref, où en étais-je? À la vaisselle et à l’amorce de mon billet, c’est ça. Aujourd’hui, je ne sais pas vraiment de quoi je vous parle outre le fait d’avoir du temps. La semaine dernière, c’était l’hystérie de la fin de session, mais la soupape s’est relâchée et me voilà avec 15 jours de temps libre ou presque entre les mains. Depuis 72 heures, j’entends en continu le « PSHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH » de la décompression artérielle.

Conséquemment, je dors environ 15 heures par nuit et je suis exagérément enthousiaste devant tout ce qui n’a rien à voir avec mon champ d’études/travail. Hier, je me suis émerveillée pendant une bonne heure devant des vidéos de danse traditionnelle mongole, avant de me mettre à tricoter frénétiquement des noeuds-papillon. Et ça, c’était après avoir dormi jusqu’à 15h malgré les 3 ouvriers exubérants qui refont l’isolation de l’appartement et l’ours à moteur qui vrombissait. Pour moi, c’est du registre du très-très-bizarre. Ceux qui me connaissent un tantinet savent que le sommeil est généralement assez secondaire dans ma liste de priorité. Mais quand sonne le glas des vacances, j’ai le cerveau qui vire à l’Ouest. Des fois ça ressemble à ça:

Mais à plus long terme, c’est le genre de virage qui me permet de canaliser ma volonté dans quelques tâches dédiées à rendre mon quotidien plus cozy, plus marrant, plus reposant. Oui, décidément, si je veux avoir la force d’être productive au cours de la mi-année à venir, je dois me laisser ramollir pour quelques temps. Il me semble qu’il s’agit d’un passage obligé.

Sauf que je dois avouer qu’il s’agit dans mon cas d’un défi en soi. Eh oui, je souffre de ce foutu complexe de l’inaction. Ne rien faire, ça m’angoisse trop pour l’apprécier. Ça me prend tout mon petit change pour ne rien faire. Les vacances ont tendance à m’épuiser d’efforts d’inactivité….

Je ne sais pas vous, mais moi je peine énormément à me laisser vaquer à des occupations purement divertissantes. Comme si mon moral dépendait d’un certain taux de productivité. C’EST UN PEU PROBLÉMATIQUE VOUS EN CONVIENDREZ!

Il va falloir que je me ressaisisse. Imaginez quand je serai retraitée?! Oh! Ça m’angoisse déjà.

Bon…

Mine de rien, il est 15 heures et c’est fou comme je n’ai rien fait de pertinent aujourd’hui…

Et là, j’ai encore deux ou trois responsabilités qui m’attendent (YAY!) donc je vais aller m’habiller. Et autres activités connexes.

Bonne chance avec votre inaction et avec le temps des fêtes (blehhhh) !

 

Plus de contenu