Carolane « revient de » et « revient sur » son congé de maternité!

Dernièrement, la vie a complètement changé pour moi. C’est que ça fait un mois que je sers de bar laitier à ma fille. Un mois que je ne dors plus. Un mois que j’ai rencontré l’être humain le plus awesome du monde.

Ça fait bizarre de se remettre à écrire. On dirait que j’ai perdu la main. Mais mon absence s’est moins fait sentir avec les billets un peu sur la puff que j’avais préparés d’avance, high sur les hormones de fin de grossesse. Mine de rien, à passer autant de temps avec un enfant, j’en ai perdu mon habileté à écrire (pas vraiment). J’ai l’impression que j’embarque sur des skis après ne pas en avoir fait pendant 10 ans. Le réflexe est là, mais disons que je suis moins à l’aise.
 
Je suis là, devant mon ordi que j’ai pas touché depuis un mois et je trouve ça awkward.
 
Déjà que dans la vie, je suis assez awkward, tsé. Disons que la façon dont je me sens présentement n'aide pas à ma cause.
 
Avoir un enfant, ça change une vie, qu’on m’avait dit. C’est fou! Mis à part le manque de sommeil et tout ce qui vient avec, c’est un changement complet dans les paradigmes de vie en peu de temps.
 
J’ai parlé à plein de mamans et on arrive toutes au même constat : quand tu as un enfant, tu perds le contrôle de ta vie. C’est pas méchant, même que je le prends super bien. C’est juste que ça prend un certain temps pour s’adapter.
 
J’adore ma fille. Je commence tout juste à la comprendre et je sais que rien n'est acquis. Dans pas long, les signes m’annonçant qu’elle a faim ou qu’elle a besoin que je la bounce vont changer et c’est moi qui va devoir s’adapter.
 
Moi qui ai toujours voulu être en contrôle, je me retrouve avec une personne qui dépend complètement de ma capacité à m’adapter aux changements. Pis j’adore ça.
 
Un mois de « congé » c’était pas beaucoup, mais je suis quand même contente de recommencer à écrire, maintenant.
 
En plus, je suis tellement heureuse de mon nouveau statut de mère! Je vais enfin pouvoir donner des conseils en m’appuyant sur ma propre expérience, me mettre à juger les autres personnes parce qu’il y a un être humain qui m’est passé entre les jambes (not).
 
En fait, j’ai vraiment hâte de vous parler davantage de mes expériences et de ce que j’apprends en côtoyant un bébé 24 heures sur 24.