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Les choses à apprendre à laisser aller avant d’expulser (ark, mais vrai)

Il y a eu une suite d’événements qui font que ces temps-ci, je suis pas mal tannée d’être enceinte. Je réalise que ma vie ne sera jamais comme avant. Ça ne me dérange pas trop, parce que je suis en train de finaliser la création d’un être humain et que c’est la chose la plus awesome que je vais avoir faite de ma vie. C’est juste que j’ai besoin de changer des habitudes, des comportements et même certains traits de caractère, pis j’aimerais bien faire ça d’un coup. Sauf que ça ne se fait pas en criant ciseaux. 

Je vous explique, question d’être plus claire et de pas passer pour une plaignarde (quoi que!).

Dans la vie, j’aime vraiment être indépendante. Ça s’est mis tranquillement en place depuis que je suis partie de chez mes parents, il y a 10 ans. Ç'a continué, avec petits chums ou pas. J’ai ma drill, je suis capable de monter mes meubles toute seule. Je préfère faire l’épicerie en solo, même que j’ai appris à avoir plus de fun quand je magasine toute seule qu’accompagnée. De toute façon, je sais pertinemment que je gosse quand je magasine, alors je n’inflige plus cela à personne.

Mais bon, là, je suis enceinte. Ça fait que je ne peux plus faire ce que je veux quand je veux. ET je ne parle pas ici de désir de liberté ou name it. Je parle que je me trouve handicapée de mon indépendance at large. Je ne peux pas faire l’épicerie sans panier qui roule, si je décide de faire mon épicerie pour la semaine, je dois prévoir d’y aller en voiture si c’est en dehors des heures de livraison. Je ne peux plus passer dans des serres m’acheter plein de plantes toute seule, je dois demander à un commis de m’aider ou à un ami de venir avec moi. 

Je dépends des autres. 

Pendant le watergate (lololol) de Montréal, je voulais m’acheter une bouteille d’eau, au cas où. (Et là, je ne veux certainement pas faire une MCL de moi.) Il ne restait pas de bouteilles à ma hauteur, mais juste sur le dernier étage. J’essayais de m’étirer le plus possible, mais ma bedaine ne me permettait pas de l’atteindre. Ça accotait sur les autres étagères et ça me faisait mal. J’ai fini par y arriver toute seule, de peine et de misère, mais personne n’est venu m’aider. Ça m'a fait bien de la peine. 

Ça doit être une affaire d’hormones, aussi. 

Ceci étant dit, je fais plein de choses en prévision d'après l'accouchement qui vont vraiment m’aider à passer au travers des autres aléas qui s’en viennent :

  • J’ai laissé pousser mes cheveux, autant pour les attacher que pour apprendre à ne plus me les laver tous les jours. À ce sujet, j’utilise le shampoing Clear et ça m’aide vraiment à espacer les lavages. Je suis rendue bien bonne. Je suis passée de « me laver les cheveux aux deux jours » à « je peux passer 4 jours et ça ne m’écœure pas »!
  • J’ai changé mon paradigme de douche essentiel le matin et j’en prends maintenant une quand ça fait plus mon affaire, le soir comme le matin. 
  • Je sors pas maquillée tout le temps. Peu importe que j'aie dormi la nuit d’avant ou pas pantoute.
  • Je mets des Toms avec mes robes de « gala »! BAHAHAHAHA.
  • J’utilise les trucs suivants si j’ai fait une sieste avec des méga chaleurs (parce que ça compte comme une session intensive d’exercice), lolololol.
  • Je laisse mon copain laver le bain et faire plus de ménage, même si c’est pas parfait (et que je dois parfois repasser derrière, incognito).
  • Je ne me sens plus mal de partir d’un endroit parce que je ne suis pas bien, que j’ai faim ou que j’ai chaud.

Dans le fond, je suis rendue à un point où je me fous encore plus du regard des gens et j’apprends à demander de l’aide. C’est pas SI PIRE que ça. J’ai juste besoin de m’adapter. 

 

Est-ce que vous êtes passées par là, vous aussi? Je vais finir par m’en sortir, right?

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