Aller au contenu
Good Vibes Only: La fois où j’ai essayé un jouet sexuel de pharmacie
Crédit: Danny G/Unsplash

En début de semaine, je me suis rendue à la pharmacie à côté des bureaux de Ton Petit Look pour m’informer sur le nouveau contraceptif d’urgence Ella™. En attendant mon tour pour parler à une spécialiste, je me suis retrouvée dans la section des condoms et des lubrifiants (juste à côté de celle des couches pour bébé, d’ailleurs). J’ai été assez surprise de découvrir que, non seulement la pharmacie coin St-Laurent/Mont-Royal vend des jouets sexuels, mais qu’en plus, ils étaient en spécial.

Le lendemain, j’ai interprété une panne d’Internet au bureau comme un signe pour aller m’acheter un vibrateur à la pharmacie et écrire cet article. J’ai traîné ma collègue pour m’aider à faire mon choix. Je ne dis pas que la pharmacie pourrait remplacer un sex shop, mais la sélection est assez complète pour qu’on soit restées, Corinne et moi, quelques minutes dans la rangée à se demander quel jouet allait rentrer à la maison avec moi.

J’ai finalement opté pour le Vibes de Skyn au sobre coût de 25,49$. Je suis très sexu-curieuse, mais je suis un peu radine quand vient le temps de m’acheter des jouets sexuels. Dépenser un montant à trois chiffres, vente finale, sans savoir si la raison du trou dans mon budget conviendra vraiment à mon corps, refroidit mon comportement compulsif (et dieu sait que sortir ma carte à la vitesse de l’éclair est une de mes plus grandes qualités). J’aimerais TELLEMENT qu’il existe une façon d’essayer ce type de produits. Mais, whatever, ce n’est pas tant le point de cet article.

Je vais vous épargner le reste de ma journée (même si le moment où je me promenais avec mon nouvel achat dans mon sac transparent était assez cocasse) et fast forward au moment où je suis arrivée chez moi et j’ai déballé ledit objet. Pour information, l’objet est rechargeable. Sur le paquet, on m’indique que le Vibes a 20 vibrations différentes. Je me rends rapidement compte qu’il y en au moins 15 qui sont un peu trop marteau piqueur pour mon douillet clitoris. Il n’y a qu’un seul bouton; pour sélectionner le 17e mode, il faut appuyer 17 fois sur le bouton. Il n’y a aussi aucune façon de se repérer parmi les vibrations, après la vingtième, la première revient immédiatement. Pour l’éteindre, il faut simplement appuyer plus longtemps.

À premier abord, j’ai l’impression que si notre vibration favorite est la douzième, la retrouver est tout un exercice. Je trouve l’objet plus ou moins user friendly. Néanmoins, la vibration que je préfère est la première, le problème est donc caduc. Aussi, je suis vraiment curieuse de savoir quelle méthodologie se trouve derrière le choix des vibrations; il y en a des vraiment… originales?

Néanmoins, malgré mes quelques appréhensions, je m’amuse bien avec la vibration numero uno. Pour 25$, je suis impressionnée. Il est vraiment accessible, je le recommanderais comme premier vibrateur. Il s’agit d’une belle introduction au curieux (et complexe) monde des jouets sexuels. Ce n’est peut-être pas le plus fin, j’aurais souhaité pouvoir sélectionner une vibration plus douce, plus patiente, mais il remplit parfaitement sa fonction de vibrateur de pharmacie et m’offre plus d’un orgasme (oui, oui!)

Au final, on va se le dire, le vibrateur m’a coûté aussi cher qu’une boîte de condoms et est tout aussi efficace pour ne pas tomber enceinte (hihihuhuhaha, c’est une joke, soyez sexu-prudent.es!)

Plus de contenu