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S’habiller mou et garder son « startup street cred » berlinois intact : c’est possible

C'est la deuxième fin de semaine de suite où je travaille comme une bonne parce que nous sommes en plein lancement. Je dois donc venir au bureau et passer la journée avec mes collègues, en dehors de notre semaine de labeur normale. Et comme le dit le proverbe, « collègue au bureau le week-end = sors ton linge mou acceptable pis ça presse. »

Mon besoin de porter du mou devient très présent le week-end. Particulièrement lors des journées grises d'automne. Pas question de me boudiner dans un jean skinny ou de me la jouer cute avec un combo jupe-collants. Je suis team coton ouaté intégral avec des bas dans mes gougounes, genre.

L'ennui, c'est que je ne connais pas mes collègues depuis très longtemps ET que je travaille dans une startup berlinoise. Et alors? Et alors, le code vestimentaire d'une startup n'est pas celui d'un milieu corpo ni celui d'une école primaire, mais on n'est pas non plus dans le rayon du sweatpants. Marie-Hélène l'a compris: pour ne pas détonner dans le milieu de la startup, il faut soigner son look, mais sans en avoir l'air.

J'ajouterais que dans la ville du effortless cool, le défi est de taille.

Ne reculant devant rien, j'ai relevé mes manches (de coton ouaté) et j'ai trouvé un juste milieu entre le mou et la décence professionnelle. Je ne suis pas peu fière de vous révéler toute l'étendue de ma créativité paresseuse.

1. L'écharpe
Un incontournable. Plus elle est grosse, longue, tombante, baveuse, mieux c'est. On peut la porter sur à peu près n'importe quoi. Ça donne du pep à ma face de dimanche.

2. Le chandail de hipster
Plus ça fait années 80 et plus on se demande d'où provient l'inspiration, mieux c'est. Ce chandail se doit d'être gigantesque et idéalement avoir été porté par Jean-Paul Belleau dans Les dames de coeur (je suis vieille).

3. Le legging  
C'est pas ce qu'il y a de plus original, mais dans mon livre à moi, c'est dur à battre question confort. Je ne suis pas une fan des leggings portés en pantalons, sauf s'ils font un effort pour ressembler à un pantalon, comme dans cet ensemble.

4. Le rouge bordeaux
Une fois que mon chandail est en place, que l'écharpe est savamment négligemment posée sur mes épaules et que mon legging est enfilé, je m'applique une bonne couche de rouge bordeaux, mat.

5. Le bottillon
Je n'ai plus de combat boots depuis 1996, mais je viens de m'acheter de jolies bottes que je peux presque porter partout… surtout la fin de semaine dans ma startup.

Bref, faut pouvoir se sentir détendue, tout en sachant démontrer une touche de non-conformisme (lololol) et donner l'impression qu'on a choisi le premier truc sur lequel on est tombé.

Ou on peut décider de s'en balancer et y aller en pyjama… chose que je vais sans doute faire si je dois encore rentrer samedi prochain! Y'a toujours ben des maudites limites.

Est-ce que vous avez un kit de survie pour les imprévus professionnels? Porteriez-vous celui-ci?

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