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Naples, ou manger comme si c’était la fin!
Crédit: Catherine Girardin

Comme Josianne, j'ai tenté d'échapper un peu à l'hiver (sauf qu'ici, c'est déjà pas mal le printemps!) en allant en Italie pour quelques jours avec des amis. J'ai passé quelques jours à Rome avec ma maman cet été et comme ma collègue de TPL, j'ai vraiment accroché sur la ville. En revenant chez moi à Berlin, j'ai vu des billets à un prix ridicule (40 euros aller-retour!), donc j'ai réfléchi longuement et consulté mon budget j'me suis pitchée dessus. Sauf que cette fois-ci, j'ai prévu un arrêt à Naples… la ville d'où vous ne pouvez revenir qu'en linge mou. #FoodBaby

J'ai la chance d'avoir des amis européens qui viennent de partout et qui connaissent tous les bons spots d'Europe. À Naples – il faut dire « Napoli » -, nous avons rencontré Marcello comme dans la Dolce Vita, un Napolitain born and raised qui vit maintenant à Berlin. Il nous a rencontrés dans un sympathique café de la piazza Bellini d'où nous avons entrepris une petite marche vers le paradis.

Et le paradis s'appelle Sorbillo. Oubliez les images de nuages, d'anges et de harpes : le paradis est une pâte incroyablement mince et absolument tendre, une sauce aux tomates de San Marzano à se péter-des-tours-de-big-wheel-jusqu'à-ce-que-mort-s'en-suive et de la mozzarella di buffala plus fraîche et pulpeuse que Kim Kardashian.

Crédit : Catherine Girardin
 
Bien sûr, pour suivre le paradis, impossible de passer à côté des délicatesses que Napoli a à offrir côté givrage sucré. Nous étions dans la ville pour l'occasion de la Festa di San Giuseppe où l'on sert des zeppoli, cette petite pâtisserie typiquement italienne que l'on mange soit frite, soit cuite au four. Toute la journée, on s'en est fait offrir dans les restaurants et même le soir dans un bar, pour aider à faire passer un negroni au poivre rose!

Crédit : Catherine Girardin
Nous avons aussi mangé les meilleurs chocolats de Napoli, goûté une sfogliatella (ou deux) et tenté une des spécialités locales, les pâtes aux palourdes. Marcello nous a recommandé un restaurant très familial, un peu à l'écart du brouhaha touristique et on y a été reçus comme de la royauté. Le propriétaire est venu nous parler dans toutes les langues en même temps, il a brassé le spagat' de mon amie devant elle, il a fait goûter du ti-vin maison aux hommes (much sexisme!) et, à la toute fin, quand on lui a demandé du limoncello, il nous a mis deux bouteilles sur la table pour le prix de quatre petits verres. Pas de chichis à Napoli, man.
 
Crédit : Catherine Girardin
Ce séjour à Napoli fut plus gastronomique qu'historique – bien que la ville compte pas mal d'attractions intéressantes pour qui boude les glucides – et fut sans contredit l'une de mes plus grandes expériences culinaires. Ever. Pour la qualité des produits plus que pour le côté fancy des endroits visités, mais il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Lâchez-vous lousse, vous ne le regretterez jamais. Jamais. Nous sommes revenus en train, sinon nous aurions roulé jusqu'à Rome, mais chaque croûte de pizz' en a valu la peine x 1000.

Êtes-vous déjà allées à Naples? Avez-vous mangé LA pizza?

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