Notre quotidien à l’ère de la COVID-19

Après une visite chez le vétérinaire, j’ai appris que mon chat vivait mal notre confinement. Apparemment, le fait que nous soyons à la maison 24/7 a nui à sa routine. Il s’est remis de son choc, mais ça m’a fait me rendre compte que j’étais chanceuse de « bien » vivre le confinement. Ma vie ne ressemble en rien à ce qu’elle était à pareille date l’année dernière, mais nous nous sommes bien adaptés, je trouve.

J’ai donc voulu savoir comment les collaboratrices de Ton Petit Look vivaient la quarantaine de leur côté. Voici donc un petit article sur quelques impacts que le confinement a eus sur notre quotidien.

Le confinement à deux

De mon côté, je continue de travailler alors que mon amoureux est en arrêt. J’ai eu un peu peur au début qu’on se tape sur les nerfs, mais finalement, ça se passe bien. Oui, des jours j’ai un peu l’impression de vivre avec un ado, mais j’oublie vite parce qu’il prend vraiment bien soin de moi. Le fait qu’il ne travaille pas fait aussi en sorte qu’il vit selon mon horaire, donc on passe de plus longues soirées de qualité ensemble. Finalement, je pense que ça a été assez bénéfique pour nous retrouver !

Stéphanie aussi profite de chaque instant avec son copain, puisque ça ne sera bientôt plus possible pour eux. « Je pense que c’est un excellent test pour les couples, mais nous sommes très bien en confinement, on se complète. Je dois dire que j’ai une situation un peu spéciale : mon amoureux est Italien et on fait la moitié de l’année ici et l’autre en Italie. Il devait repartir en mars, mais tous les vols ont été annulés. On a réussi de peine et de misère à lui trouver un vol début mai. J’espère pouvoir aller le rejoindre dès que possible, mais là, on est vraiment dans l’incertitude à savoir quand. Je vous reconfirme comment je vais vraiment en mai! »

Le confinement et le travail

En étant avec son garçon de 6 ans la moitié du temps, Vanessa a dû adapter son quotidien afin de combiner travail, famille et confinement. « Je suis en télétravail depuis le début du confinement, je travaille plus quand mon gars n’est pas là et ainsi, je suis plus disponible quand il est là – ceci dit, il explose tous les records d’exposition aux écrans, pas bien le choix! » Même si ses journées sont bien occupées et qu’elle communique régulièrement avec les personnes qu’elle aime, Vanessa a hâte de revoir les gens qui l’entourent. « Je ne suis définitivement pas faite pour vivre sur une île déserte, le contact humain me manque! »

Isabelle a terminé son contrat de travail et n’est présentement plus à l’emploi. Le confinement lui offre donc une opportunité d’approfondir ses connaissances et de prendre du temps pour elle. « Je me suis inscrite pour faire du bénévolat et je songe prendre des cours en ligne (un d’anglais et un sur la santé mentale). J’en profite aussi pour lire les livres de ma bibliothèque que je n’ai pas encore lus. »

Le confinement chez nos parents

Noémie, qui continue ses études et son stage à distance, vit avec son père et une semaine sur deux, avec ses soeurs. « Ça aide que la maison de mes parents soit grande! Et puis mon père travaille maintenant 10-12h par jour. Alors, la seule différence, c’est que je cuisine souvent le souper seule et je m’arrange pour que ce soit prêt quand il arrive! »

Pour Justine, aller chez ses parents suite à la perte de son emploi a contribué à réduire son anxiété. Elle est contente d’y être allée à temps et réapprend à cohabiter avec eux. « Bien sûr, ça amène son lot d’autres choses. Je me souviens pourquoi je ne pourrais plus habiter ici à 26 ans, même si je les aime de tout mon cœur! Je marche beaucoup, toute seule, comme ça, j’ai mes moments. On se tape sur les nerfs, mais la maison est grande. On se rappelle tout l’temps que nous avons le luxe d’être en santé, d’avoir un toit et d’être ensemble. Ma sœur et mes amis me manquent mais c’est pour le mieux! »

Bref, nous vivons tou.te.s des situations un peu particulières présentement et j’ai trouvé très intéressant de connaître celle de mes collègues. De votre côté, comment vivez-vous le confinement?