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La fois où, pendant 15 ans, je pensais que je n’aimais pas le poulet!
Crédit: Montage : Johana Laurençon

Pendant 15 ans, je pensais que je n’aimais pas le poulet. Pour la petite histoire, des amis à mes parents élevaient des poulets et leur fils était un peu intense côté jokes. Une fois, il m’a dit « Check les poussins, c’est ça qu’on mange ce soir ». Après ça, je n’ai plus été capable de mettre ne serait-ce qu’une bouchée de poulet dans ma bouche. Sauf que, t’sais, j’aime la viande. Genre, vraiment.
 
15 ans plus tard, j’ai décidé de donner une deuxième chance à la volaille en faisant, avec ma sœur, notre premier poulet au four. Je voulais que ça goûte bon et que ça soit spectaculaire. On a pris la recette d’un chef réputé dans laquelle il y avait des raisins et des oignons. J’ai vraiment aimé l’idée. Puis, à force de goûter à du poulet pas sec, j’ai réappris à apprécier cet aliment qu’aujourd’hui j’adore.
 
Hormis le poulet, c’est fou ce que les goûts changent avec le temps. Prenez par exemple les spiritueux fins (cognac, scotch, brandy, bourbon, whisky). Je veux dire, parlez-moi d’un type d’alcool qui mérite une deuxième chance. Nos papilles sont peu éduquées à ce type d’alcool. À moins de se la jouer vintage, la perception populaire est moins favorable à la découverte de ces spiritueux pourtant délicieux. C’est rare d’aimer ça quand on y goûte pour la première fois. Pour ma part, ma perception a changé quand j’ai goûté au Nikka Taketsuru Pure Malt. C’est un produit mi-corsé et fruité qui m’a réconciliée avec le whisky. Un peu comme mon histoire avec le poulet, quoi.
 
Pour vous aider à trouver le spiritueux fin qui vous convient, il y a un test pour définir son profil de goût sur le site de la SAQ. C’est un quiz rapide qui permet de bien cerner ce qui vous plaira pour donner une deuxième chance à tous ces bons alcools dont vous allez peut-être tomber sous le charme. D’ailleurs, pour goûter un spiritueux fin quand on n’a pas l’habitude, on m’a donné un conseil l’autre fois qui a porté ses fruits. Il suffit d’allonger l’alcool avec un peu d’eau distillée afin que le goût soit moins prononcé. Ça permet de bien reconnaître les saveurs, sans que ce soit trop intense.
 
Si vous voulez une recommandation, je vous suggère le Woodford Reserve Kentucky Straight Bourbon. Il s’agit d’un whisky américain qui comporte la pastille « corsé et complexe ». Il vaut vraiment le détour. Il se détaille à 48,75 $ pour 750 ml et c’est le parfait whisky pour apprivoiser et apprécier les spiritueux fins. En plus, la bouteille est trop belle!
 
Sinon, il existe un Coffret-dégustation Découverte en vente à la SAQ vous permettant de vous habituer au goût et de développer votre palais, sans devoir acheter une bouteille à l’aveuglette. 
 
Est-ce que vous aimez les spiritueux fins? Si oui, quel est votre préf'? 
 
 
 
 

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