Les vacances des fêtes : l’art (et le plaisir) de ne rien faire

J’aime pas mal de choses des fêtes, comme faire un beau sapin qui embaume ou manger de la bouffe traditionnelle jusqu’à m’en écœurer pour toute l’année. Mais j’aime particulièrement mes vacances, qui tombent toujours à point après le rush typique de l’avant-Noël.

En fait, le 23 décembre, je tire la plogue. Je me prépare à quelques jours de détente entrecoupés des habituels partys des fêtes, qui sont en nombre assez limité chez moi, vu la petitesse de ma famille et de celle de mon chum. Et c’est tellement parfait de même, parce que je peux m’offrir ces petits plaisirs tout simples que je n’ai jamais vraiment le temps de savourer au quotidien. 

Débrancher le cadran
À moins d’une obligation quelconque le lendemain, je mets mon ennemi juré hors service. Tant pis si je me lève à 14 h, ce que je suis très capable de faire – il n’y a, selon moi, rien de mieux que se réveiller par soi-même, sans maudite alarme agressante.

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Ne pas sortir de la journée
On va se le dire : c’est l’fun de rester en pyjama jusqu’au soir, sans mettre le nez dehors et sans le moindre remord. Pas de bouffe? Go, la livraison de pizza!

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Partir un marathon de films
Je me gâte avec une coupe de blanc et une couple de feel good movies que j’ai vus 100 fois, comme Maman, j’ai raté l’avion; Amélie Poulin et Du soleil plein la tête.

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Faire de la popote avec de la musique de Noël
J’ai commencé à me sentir adulte le jour où j’ai tripé à concocter des classiques réconfortants avec des tounes festives plein les oreilles.

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Organiser des petits soupers entre amis
Car, des fois, c’est plaisant aussi d’avoir du bon monde à la maison. Encore plus quand j’ai le temps de tout organiser sans courir partout comme une poule pas de tête.

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Bouquiner
Je profite des fêtes pour rattraper mes retards de lecture, souvent dans un bain moussant jusqu’à ce que ma peau soit plus ratatinée qu’un raisin sec.

Virer nostalgique avec Ciné-Cadeau
Ramenez-moi à mes huit ans. Enough said.

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Dormir n’importe quand
Faire des siestes est ma nouvelle religion. Se lever, déjeuner, pis se recoucher? Why not.

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Déambuler dans les rues
La capitale, ma ville d'adoption, est vraiment belle dans le temps des fêtes, et j’adore m’y promener avec le chum pour trouver un p’tit pub où jouer une partie de Scrabble. On est geeks de même.

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Se gâter… dans le confort de son foyer
Le Boxing Day et moi, ça fait deux, mais il y a tant de rabais en ligne que je trouve quand même l’occasion de faire de bonnes affaires, dans mon divan avec l’ordi sur les genoux.

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Elles sont peinardes, mes vacances, mais je les aime comme ça. Je passe tellement ma vie à courir partout que j’apprécie à fond le bonheur de ne pas faire grand-chose avant de reprendre du service en janvier. Peut-être que je suis en train de devenir matante. Fort possible.

Et vous, quels sont vos plaisirs des fêtes?