Nous sommes plusieurs dans la gang de Ton Petit Look à aimer déconstruire les idées reçues sur la mode et la manière dont nous percevons l’apparence physique. Le sujet du maquillage (et surtout son « dosage ») fait beaucoup jaser (comme tout ce qui touche les femmes parce que les gens aiment bien juger tout ce qu’elles font, on ne va pas se mentir) et certains vont même jusqu’à croire qu’il s’agit d’un signe de superficialité. Je ne suis tellement pas d’accord!
De mon côté, même s’il m’arrive de me faire un maquillage plus élaboré pour de grandes occasions, disons que je n’ai pas eu d’histoire d’amour passionnel avec le makeup. J’ai essayé de l’intégrer à ma routine, mais ça n’a pas vraiment fonctionné… et je crois que c’est parce que je le faisais pour les mauvaises raisons. Je me maquillais surtout pour cacher mes « défauts » et mes complexes. C’était un peu comme un masque que j’étalais sur ma peau dans l’espoir de plaire.
Avec le temps, j’ai réalisé que pour certaines personnes*, au contraire, le maquillage inspire la confiance. C’est le cas de Noémie: « Perso, je me maquille pour me sentir « plus » cute, les jours où j’ai envie. Pour les occasions aussi, comme un 5@7 ou une présentation orale. Ça me rend plus en confiance et plus sûre de moi parce que je me sens plus belle, plus professionnelle. »
Pour Jacynthe C., le maquillage est une forme de selfcare et met en valeur les traits de son visage: « Je me maquille de façon naturelle tous les jours pour avoir meilleure mine, oui, mais aussi parce que c’est un petit moment pour moi. Avec le maquillage, je peux aussi faire ressortir ce que j’aime le plus dans mon visage et avoir l’air plus réveillé. ».
Jacynthe F. voit dans le maquillage un véritable travail d’artiste et une manière de s’amuser en essayant différentes combinaisons, mais aussi une façon de s’affirmer: « Jusqu’au Cégep, j’utilisais le maquillage comme une palette d’artiste peintre, au sens où j’adorais jouer avec les couleurs des ombres à paupières. En vieillissant, le temps s’amenuise et la conscience féministe s’accentue. Aujourd’hui, je me mets du mascara pour le travail, pour moi. Pour les occasions, je m’amuse avec mes pinceaux, pour mon fun à moi. Et quand j’ai un peu plus de temps, je prends le temps de souligner ma belle bouche avec une couleur punch, pour moi, parce que je suis une warrior et that’s it.»
Au final, je crois que le maquillage que l’on choisit de porter varie en fonction de nos goûts, mais aussi de nos humeurs. On peut aussi faire le choix de ne jamais se maquiller et c’est très correct. Tout le monde a le droit de faire ce qui lui plaît avec son propre visage, après tout!
Aussi, même si nous sommes en pleine période de confinement et qu’on ne doit sortir qu’en cas de réelle nécessité, je crois que cela ne devrait pas nous empêcher de nous maquiller simplement par envie, même si on ne sort pas de la journée! Je crois même que c’est l’occasion idéale de faire le tri de notre vieux makeup et de s’amuser à faire de nouveaux essais; une idée comme une autre pour se changer un peu les idées.
Vous pouvez même vous inspirer de votre signe du zodiaque ou des tendances du printemps, si le coeur vous en dit.
* Je tenais à dire « personne » car ce ne sont pas uniquement les femmes qui se maquillent. Le genre d’une personne n’a rien à voir avec le fait qu’elle porte du maquillage ou non.