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À lire les yeux fermés : Les 4 romans québécois que je recommande à tout le monde
Crédit: Vadim Fomenok/Unsplash

Mon budget ne m’a jamais permis d’acheter autant de livres que ce que j’ai le goût de lire. Alors, lorsque je suis arrivée à Montréal, un de mes souvenirs les plus marquants est mon inscription à la Grande Bibliothèque dès que j’ai eu un justificatif de résidence. À l’époque, j’ai privilégié l’emprunt de romans québécois, histoire d’en connaître plus sur ma culture d’accueil. Les années ont passé, je suis tombée en amour avec bien des livres québécois, mais il y en a quelques-uns que je recommande plus particulièrement; à lire les yeux fermés!

Les larmes du Saint-Laurent de Dominique Fortier

C’est le premier livre que j’ai emprunté à la bibliothèque et c’était une excellente pioche! Je l’ai adoré pour son originalité : trois histoires à différentes époques qui résonnent les unes avec les autres. Depuis, j’ai lu d’autres livres de Dominique Fortier, tous sur des thèmes différents et l’originalité est sans conteste leur point commun.

Je suis fascinée par son imagination, mais aussi par la poésie et la délicatesse de son écriture. Et puis, lorsque je la lis, pour moi c’est une évidence: elle s’amuse avec la langue française et c’est contagieux, je m’amuse beaucoup à la suivre au fil des mots.

Ru de Kim Thuy

J’aime également Kim Thuy pour la poésie et la délicatesse de ses textes. Elle a une relation amoureuse avec la langue française qu’elle maîtrise à la perfection. Jusqu’à maintenant, j’ai savouré chacun de ses romans, mais mon préféré, c’est Ru. L’auteure y évoque des épisodes de sa vie, notamment sa fuite du Vietnam, enfant, en tant que boat people et puis son arrivée au Québec. Ce sont de courts textes qui se succèdent et ça se lit tout seul.

 

 

La petite et le vieux de Marie-Renée Lavoie

J’aime Marie-Renée Lavoie parce qu’il y a beaucoup de tendresse et de personnages hauts en couleur dans ses livres. Elle aussi, elle joue beaucoup avec la langue française; j’adore lorsqu’elle déforme les mots pour les retranscrire phonétiquement en parler québécois populaire (très instructif pour la Française que je suis!). Et puis, je la trouve drôle. Dans ce roman, on suit le quotidien de la petite Hélène et de sa famille dans un quartier populaire, et aussi son amitié avec son vieux voisin.

 

La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavallette

Ce livre a été pour moi l’occasion de mieux connaître la culture québécoise en découvrant le Refus global, un manifeste d’artistes revendiquant une rupture avec le conservatisme des années 50 au Québec. En effet, dans ce roman, l’auteure part sur les traces de sa grand-mère maternelle qu’elle n’a pas connue. On y suit une femme libre, passionnée, à la fois forte et fragile évoluant dans le cercle des signataires du Refus global. Elle fera le choix d’abandonner ses enfants, un passage glaçant dans ce roman intense.

 

Quels sont vos romans québécois incontournables?

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