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SPÉCIAL HALLOWEEN: 4 histoires vraies à faire glacer le sang!
Crédit: Ganapathy Kumar / Unsplash

C’est officiellement l’Halloween! La journée qui sert à se faire des petites frousses, à se costumer et manger ben de la cochonnerie. J’ai toujours adoré ce moment de l’année parce que j’aime les Doritos et les Coffee Crisp, mais surtout parce que J’ADORE avoir peur. Pour moi, c’est le seul moment de l’année où je peux étaler au grand jour ma fascination pour les mystères de l’au-delà et les crimes non résolus.

Quand je demande tout bonnement, un 14 janvier, à mes collègues s’ils ont déjà rencontré un fantôme, j’ai toujours l’air un peu bizarre… Je ne sais pas pourquoi?

J’en profite donc pour vous raconter des histoires vraies qui sont arrivées à l’ami d’un de mes amis (référence à la série télé Frissons ici héhé). Petite blague à part, ce sont des histoires entièrement VRAIES. Je ne niaise pas avec ça.

 

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Le plombier

« Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, j’habitais à Toronto avec mon mari. Je ne travaillais pas, c’est moi qui m’occupais de la maison et des enfants. Un beau jour, en fin d’après-midi, ça cogne à la porte. Je vais répondre et un plombier se présente en m’expliquant que ma tuyauterie de cuisine a besoin d’être refaite… Il n’y avait aucun problème avec mon évier, je lui donc répondu que j’étais seule à la maison et que ce n’était pas mon dossier, mais bien celui de mon mari. Le plombier insista en disant que c’était mon mari lui-même qui l’avait contacté pour venir faire des travaux dans la maison. Je l’ai donc laissé entrer. Il a déballé ses outils dans la cuisine et s’est mis à zigonner dans les armoires du bas. Au même moment, mes enfants et leurs amis sont rentrés dans la maison en trombe, en criant, les pieds pleins de bouette. Je leur ai dit de se calmer et de baisser le ton puisqu’il y a avait un « invité » à la maison et que ce n’était pas poli. Je me suis, à cet instant, retournée pour sourire à l’homme en question et quel ne fût pas mon étonnement quand j’ai vu que non seulement, il n’était pas plus derrière moi, mais qu’il était en train de sortir de la maison en courant vers sa voiture. J’étais confuse et une partie de moi a compris à cet instant qu’il y avait quelque chose de louche. Quelques jours plus tard, en écoutant les nouvelles à la télé, je suis tombée sur l’annonce d’une enquête menée par la police depuis plusieurs semaines: Un homme se promenait dans la ville, entrait chez les femmes seules en se faisant passer pour un plombier et il les assassinait. Mon coeur a cessé de battre. J’ai pris le téléphone et j’ai contacté la police pour leur raconter mon expérience. Ils sont venus m’interroger et après plusieurs questions et un portrait robot, le policier m’a regardée droit dans les yeux et a dit: cet homme-là avait l’intention de vous tuer madame, si vos enfants ne l’avaient surpris, son plan aurait fonctionné et vous seriez morte à l’heure qu’il est. »

 

La jeune fille 

« Ma famille et moi on habitait dans une maison qui date des années 1945. Elle était énorme et tout le monde en avait peur, mais pas nous. On était habitués. Un soir, après une longue journée de ski, mon amie est restée à coucher. Je vais m’en souvenir toute ma vie, je me suis réveillée parce que j’entendais chanter. Le chant ressemblait à celui d’une petite fille de 7 ans max, et je ne comprenais pas parce que ça provenait de tout près de moi, précisément, d’entre mon amie et moi. Spontanément, je me suis dit bonne joke et j’ai lâché un « man t’arrêtes tu de chanter? » Mon amie de répondre: « Tu me niaises-tu, c’est qui toi chante depuis taleur! » On a compris les deux au même instant que c’était ni une ni l’autre qui fredonnait et que ça venait de la chambre. On s’est assises ben carré dans le lit et on fixait autour de nous terrorisées. Je me souviens qu’après 2 ou 3 minutes à fixer le noir j’ai juste dit que je me recouchais. On en a plus ou moins reparlé de ce qui s’est passé cette nuit-là. Deux semaines plus tard, ma soeur et ma grand-mère passaient l’après-midi ensemble dans la pièce qui se trouvait à côté de ma chambre ( c’était un genre de petit salon ). Elles regardaient la télé quand ma grand-mère s’est exclamée à ma soeur:

-Ah! Sophie (nom fictif) vient d’entrer?

Ma soeur, qui était au courant des récents évènements, a regardé ma grand-mère.

-De quoi tu parles grand-maman, y’a personne ici, Sophie est chez son amie. 

-Ah ben, y’a une petite fille qui vient d’entrer dans la chambre à Sophie.

En voyant la panique dans les yeux de ma soeur, grand-maman avait compris qu’il ne fallait pas qu’elle insiste. Mais quelques années plus tard, quand on lui a reposé la question. Elle jure qu’une petite fille qui n’est pas moi est entrée dans ma chambre. »

 

Le départ

« Mon oncle habitait chez moi à cette époque (dans les années 60), j’avais environ 14 ans et j’occupais la chambre juste à coté de la sienne. Mon lit et le sien étaient tous deux placés tête à tête, séparés par le mur mitoyen qui divisait nos deux chambres. J’ai 65 ans aujourd’hui et je me souviens de cette nuit clairement. J’avais un sommeil agité, j’avais froid, chaud, je me sentais tourmentée par quelque chose. Quand j’ai fini par m’endormir d’épuisement, j’ai rêvé qu’il y avait une ombre menaçante au-dessus de mon lit. Je me sentais figée et j’avais très peur de bouger, quand tout à coup, un énorme avion noir est arrivé, a traversé le mur de ma chambre et est tranquillement passé au-dessus de ma tête, puis de mes pieds, pour poursuivre son chemin jusqu’à l’autre mur. C’était vraiment sinistre, mais mon cauchemar s’est arrêté là. Quand je me suis réveillée le lendemain, j’étais soulagée de voir que ce n’était qu’un très mauvais rêve. Je me suis donc levée et me suis dirigée vers la cuisine où j’ai trouvé mes parents avec une tête d’enterrement;

-Qu’est-ce qui se passe? Y’a-tu quelqu’un de mort coudonc?

Gros silence… Mes parents m’ont regardée, l’air triste.

-Oui, quelqu’un est mort. Ton oncle est décédé dans son sommeil cette nuit. On est vraiment désolés.

Je sais que cette nuit-là, il est venu me dire qu’il partait à bord d’un grand avion. »

 

Les vestiges de Griffintown

« Avant d’emménager dans mon condo, j’habitais dans un vieil immeuble à Griffintown. Un appartement sur plusieurs étages, avec les murs et les planchers tout croches. Ça paraissait qu’il y avait de l’histoire là-dedans. Lorsque des centaines de milliers d’Irlandais sont arrivés vers le début des années 1800, ils ont formés ce quartier du sud-ouest. Tout allait bien avant que je me mette à vivre une série d’affaires vraiment bizarres. Ça a commencé doucement; je ne me sentais jamais seule dans l’appart, comme si j’étais constamment observée. Ensuite, y’a eu les incidents quand je prenais ma douche à l’étage. Dès que je sortais pour m’enrouler dans ma serviette, la porte de la salle de bain était débarrée. J’ai commencé à me dire qu’il y avait un problème avec la serrure, mais franchement, y’en avait juste pas. À un point tel que lorsque je barrais la porte avant de me doucher, je faisais super attention pour être certaine de l’avoir fait. Quand je sortais, même constat, la porte était débarrée. Je suis une sceptique, donc, j’ai fait du déni jusqu’au prochain incident. Un soir, encore une fois seule, j’étais dans la cuisine et je me suis retournée pour voir le linge à vaisselle qui était accroché après la poignée du four, lever dans les airs à 90 degrés. J’ai lâché un petit cri, et c’est tout de suite retombé. Je l’ai jamais dit à mes colocs pour pas faire rire de moi. Une nuit, je me suis réveillée subitement. J’étais 100% éveillée. Je me suis relevée un peu afin de retrouver une position plus confortable pour me rendormir et c’est là que j’ai vu dans le cadre de ma porte de chambre, une femme dans une robe gonflante portant un chignon qui me regardait. Quand je le raconte, je comprends à quel point ça fait peur, mais sur le coup, j’ai senti une paix et un calme étrange. Je me suis rendormie. Quand j’ai eu la chance de parler avec mon proprio, je lui ai posé quelques questions sur l’immeuble et la date de la construction. Il m’a jovialement expliqué que c’était une maison de ville qui avait été habitée par la même génération de père en fils et que le dernier propriétaire de la même lignée était né dans la maison et mort dedans. Il y avait passé toute sa vie avec sa femme… Bref, disons que je suis moins sceptique aujourd’hui quand on me parle d’esprit. »

 

….  Sur ce, Joyeuse Halloween!

 

Si vous avez des histoires effrayantes à raconter, écrivez-nous au info@tplmag.com.

On a hâte de vous lire (et de partager vos histoires sur TPL)!

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