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Mon bonheur ou quand j’ai lâché la pression sociale liée à la réussite
Crédit: Unsplash

Je vis de grands changements récemment et ça me donne envie de parler. Du haut de mes 26 ans, je suis loin d’avoir compris la vie, mais j’ai acquis un peu de sagesse. (je suis prête à vous la partager) L’introspection est un élément clé, dans ma vie : c’est une manière pour moi de penser à l’existence, à moi, à mes objectifs. C’est comme un outil que je favorise pour me permettre de changer, d’évoluer et de m’accomplir. C’est aussi la méthode que j’exerce pour me sortir de mes petites périodes plus sombres. Chercher au fond de soi, ce n’est pas toujours facile. Ça fait mal, mais j’ai choisi de croire qu’en faisant ces réflexions (parfois difficiles), je pourrais devenir une meilleure version de moi-même. Et c’est ce que je souhaite à tout prix!

Il y a 3 semaines (déjà!), j’ai quitté mon emploi étudiant et j’ai commencé à travailler dans mon domaine. Il s’agit d’une grosse période de changement : la fin de mon BAC et le début d’un nouvel emploi. En plus du printemps qui donne un vent de fraîcheur sur ma vie, ces changements me stimulent au plus haut point. Ma tête tourne, mais je reste groundé : un projet (ou 3) à la fois. Tous ces changements sont vraiment stimulants et me donnent envie de continuer à vivre à 100 miles à l’heure.

« Life moves pretty fast. If you don’t stop and look around once in a while, you could miss it »
-Ferris Bueller

Crédit : Giphy

Mes projets sont plus stimulants les uns que les autres et ma tête ne peut s’empêcher de penser au futur. Habituellement, je n’aime pas me projeter trop loin dans l’avenir, car c’est super anxiogène. La pression de nos pairs, de notre famille, de la société, lorsqu’on parle d’avenir, tout le monde a son mot à dire et souvent personne n’écoute. J’ai beau me dire que tout ce que je souhaite c’est d’être heureuse, j’ai toujours trouvé exigeant de devoir répondre à tous ces critères.

Quand je réfléchis à ce bonheur,  je réalise que mes objectifs et mes projets se sont imposés d’eux-mêmes.  Je ne les ai pas choisis, mais ils sont là!  Je continue d’avancer sur ce trajet qui est tracé devant moi, mais pourquoi? La société nous impose une image de la réussite comme si elle n’avait qu’un seul visage, comme si pour réussir dans la vie, il fallait être marié.e, avoir des enfants, être riche et avoir une grosse maison.

C’EST LOURD! J’ai pas besoin d’une maison et d’être en couple pour être heureuse. Malgré tout, il s’agit tout de même des buts que je chérissais. Je suis tannée que ma vie soit inconsciemment dirigée par cette pression. C’est ridicule de continuer à m’imposer ce poids.  Et j’ai décidé de rejeter ces projets, car il ne me ressemble pas. Ils me rendront peut-être heureuse un jour, mais pour l’instant, c’est un fardeau que je porte. Je préfère me concentrer sur des projets qui me font sourire et qui me passionnent comme la prévention de consommation en milieux festifs.

Je suis très heureuse avec ma décision!

 

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