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Des cosmétiques plus éthiques?

Auteur: Claudine Gagnon
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Des cosmétiques plus éthiques?
Crédit: Icons8 team/Unsplash

Je m’inquiète constamment de ma consommation et de mon empreinte écologique. Plus le temps passe, plus j’opte pour des alternatives vertes. Je composte, cultive mon jardin, apporte mes sacs à l’épicerie, échange mes vêtements plutôt que de les jeter, vous voyez le genre! Au niveau des cosmétiques, je sens mon empreinte diminuer graduellement, mais je reste totalement consciente que nos cosmétiques regorgent de produits néfastes autant pour le corps que pour l’environnement.

Ma réflexion s’est amplifiée alors que j’ai reçu deux livres sur le sujet : Cosmétiques non toxiques de Sylvie Fortin et La Beauté Sans Cruauté: Petit Guide Pratique de Marie-Noël Gingras. Le premier offre des solutions de rechange maison aux produits cosmétiques dits toxiques, le deuxième s’interroge sur la cruauté faite aux animaux dans le processus de production de cosmétiques.

J’ai été surprise par tout ce qui j’ai appris dans mes lectures. J’ai été, notamment, sensibilisée à la provenance animale de certains ingrédients comme la cire d’abeille, le collagène, la gélatine, la kératine et le shellac, qui sont des produits d’origine animale qui devraient être évités dans les produits cosmétiques. À cela s’ajoutent les tests sur les animaux qui devraient être évités à tout prix, car, en plus d’être cruels envers les animaux, ils ne garantissent aucunement que le corps humain réagira de la même manière.

Voilà donc où entre en compte le premier livre. À première vue, l’idée de fabriquer moi-même mes cosmétiques m’apparaissait irréaliste vu la quantité d’ingrédients que je devrais me procurer. Par contre, j’aime bien l’idée de m’exfolier avec un mélange de sucre brun et de de pois chiches ou alors celle de faire tremper des débarbouillettes de bébé dans un savon doux liquide (sans nécessairement que ce soit la recette du livre) afin d'avoir des lingettes humides prêtes en tout temps. J’aime aussi l’idée de fabriquer son rouge à lèvres afin d’adapter le pigment selon ses goûts et éviter de gaspiller des tubes chaque saison.

Ma conscience écologique s’interroge par contre souvent sur l’emballage des produits, ce qu’aucune de ces deux lectures n'a abordé. De nombreuses marques citées offrent des produits en vrac en plus de répondre aux critères écologiques et éthiques comme BKIND, Oneka et Lush, pour ne nommer qu’elles, car je les ai testées. Par contre, vous avez une liste de 12 options ici.

Au vent de ces lectures, je crois qu’il y a moyen de trouver un juste équilibre entre trop consommer, la cruauté, les déchets et l’éthique. Je vous laisse poursuivre votre réflexion!

Cosmétiques non toxiques de Sylvie Fortin,
220 pages, 29,95 $ aux Éditions La Presse

La Beauté Sans Cruauté: Petit Guide Pratique de Marie-Noël Gingras,
172 pages, 22,95 $ aux Éditions Trécarré

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