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La série Atypique ou comment dédramatiser l’autisme
Crédit: Capture d'écran Netflix

Je travaille depuis 2 ans avec des personnes autistes. Au début, je trouvais ça très difficile d’entrer en contact avec elleux et surtout, de les comprendre. Depuis, j’ai fait de si belles rencontres, appris tellement de choses sur mon environnement, les codes sociaux et moi-même que je ne vois plus la vie du même angle.

Lorsque j’ai vu que Netflix avait produit une série qui mettait en vedette un personnage autiste, je l’ai tout de suite mise dans ma liste de séries à écouter. Et j’ai adoré! En résumé, on suit le personnage de Sam qui aimerait se trouver une amoureuse et qui doit apprendre tous les codes sociaux liés à la romance. 

Crédit : Giphy
 

Premièrement, les personnages sont attachants. L’interprétation de Keir Gilchrist est vraiment géniale et authentique. Néanmoins, je continue de penser qu’un acteur autiste aurait eu davantage sa place pour assurer le rôle de Sam Gardner. #MyTwoCents Ce qui m’a plu, c’est que la famille qui entoure Sam est vraisemblable. Chaque membre a ses problèmes qui lui sont propres, mais je trouve ça bien de voir l’influence qu’un tel diagnostic peut avoir sur leur vie respective.

Deuxièmement, les comportements qui peuvent paraître étranges comme une connaissance accrue de l’Antarctique, l’humour, l’hyper/hyposensibilité et même les crises ne sont pas exagérées. Bien entendu, chaque individu se retrouvant sur le spectre ne peut pas être représenté dans un seul personnage, mais j’ai l’impression qu’on couvre une bonne partie des confrontations qu’iels peuvent vivre.


Crédit : Giphy
 

Finalement, je suis convaincue que cette série aura un effet bénéfique sur la déstigmatisation de l’autisme. En plus de présenter un personnage atypique, l’intrigue est vraiment prenante et on embarque rapidement dans l’histoire. Elle s’écoute en une soirée ou en soupant ou en une semaine si vous êtes bon.nes!

Bonne écoute!

P.-S: Il se peut que si vous êtes vous-mêmes neuroatypiques, vous éprouviez de la difficulté à l’écouter. Aussi, cette critique se base sur mon opinion de personne neurotypique et je doute fort bien qu’il diffère d’une personne qui vit avec ce diagnostic.

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