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Le jour où j’ai arrêté de stalker mon ex
Crédit: Unsplash

Il y a un an et demi, j’ai vécu une grosse peine d’amour. Le genre de peine d’amour qui te déchire par en dedans, qui réduit en miettes ton estime personnelle et qui te jette à terre pendant des mois. Ouin.

Depuis, j’ai vécu plein d’émotions, j’ai franchi plein d’étapes et je vous parle aujourd’hui d’une grande résolution : j’ai décidé d’arrêter de stalker mon ex.

J’ai fait « tout ce qu’il fallait » quant aux ruptures à l’ère du numérique : j’ai supprimé mon ex de Facebook, ses amis aussi, j’ai arrêté de suivre la page de son groupe de musique, j’ai arrêté de suivre son compte Instagram, etc. Ça ne m’a pas empêché, pendant 18 mois, d’aller zieuter tout ça quotidiennement.

Au début, ça m’a fait « du bien ». Ça m’a fait du bien de voir qu’il n’avait pas de photos Instagram de sa nouvelle blonde sur une plage de Cayo Coco. Ça m’a fait du bien d’écouter ses ballades de chagrin d’amour. Ça m’a fait du bien de lire les histoires tristes qu’il publiait dans des revues littéraires. Ça m’a fait du bien de voir que, lui aussi, il trouvait ça rough, notre rupture.

Mais voilà, ça fait un an fucking et demi qu’on s’est laissés. J’ai encore de la peine, mais je vais beaucoup mieux. Alors pourquoi je continuais à stalker qui likait ses photos, qui commentait son EP, à quel événement commun aurait-on pu être invités? Pourquoi je me faisais encore tout ce mal?

Parce que ça ne me faisait plus « du bien » de le stalker. Un an et demi après notre rupture, tout ce sur quoi je pouvais tomber, en furetant sur les Internets, c’était son bonheur. Parce qu’on ne reviendra pas ensemble. Parce qu’un jour, il aura peut-être des photos de lui bronzé avec sa nouvelle blonde sur une plage dans le sud. Parce qu’il écrira de nouvelles chansons d’amour qui ne parleront pas de moi. Parce qu’il passe à autre chose, j’ai décidé, moi aussi, de passer à autre chose.

Ça fait deux semaines que je n’ai pas cherché son nom sur Facebook ou sur Google. Pis je me sens vraiment mieux. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas flancher, je suis humaine, mais ça veut dire que mon bonheur se trouve loin de lui. Je suis moins triste, je pense aux autres aspects de ma vie (hello, Tinder), j’ai d’autres préoccupations que le rythme auquel il change sa photo de profil.

Jamais je ne jugerais ou condamnerais quelqu’un qui reste accroché à son ex. Je ne suis vraiment pas la personne la mieux placée pour le faire! Mais ne vous jugez pas non plus. Les ruptures, que ce soit à l’ère du gramophone ou à l’ère des réseaux sociaux, ce n’est jamais facile.

Comment vivez-vous les ruptures au 21e siècle?

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