Je ne savais pas trop comment débuter ce billet. C'est que le sujet me touche en plein dans le coeur et je ne trouvais pas les mots justes pour exprimer ma colère, mais surtout mon impuissance face à la situation. No joke, j'ai le menton tremblotant en écrivant ces lignes. Je fais référence ici au kidnapping de plus de 300 jeunes filles nigériannes, le 14 avril dernier à Chibok, par la secte islamiste Boko Haram.
Boko Haram. Un nom savamment bien choisi. Boko (books), néologisme dérivant de l'alphabet latin créé par les colonies anglaises et françaises afin de retranscrire la langue haoussa, dialecte tchadien parlé surtout en Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina Faso, Nigéria, etc.) et Haram, un mot arabe signfiant interdit ou illicite. L'éducation occidentale est un péché, selon la secte menée par Aboubakar Shekau.
Merci, Wiki.
De ces tristes événements, est né le hashtag #BringBackOurGirls qui fait vibrer les réseaux sociaux depuis quelques jours. Kanye West, Cara Delevingne, Jessica Biel et même Michelle Obama se sont joints au mouvement Web.
Reste qu'une fois le retour de ces jeunes filles dans leurs familles respectives, on fait quoi? On ferme le dossier? On oublie les mille autres problèmes politiques et économiques de l'Afrique? Le génocide éminent en République Centrafricaine? Est-ce au gouvernement nigérian de prendre la situation en charge? Ou on attend qu'Obama enfile son suit de Superman et nous sauve tous?
Et vous, qu'en pensez-vous?
P-S : Mon idole, Rima Elkoury, a écrit une chronique tout à fait intéressante sur une problématique qui se passe dans notre cour. Comme quoi le Nigéria n'a pas le monopole des enlèvements.