Lana Del Rey lance Tropico, son nouveau court-métrage beaucoup trop toute

« Life imitates art » disait Oscar Wilde.

C’est avec ce motto (#yolo) en tête que Lana Del Rey lance son premier court-métrage. Composé de trois chansons provenant de la réédition de son dernier album (Body Electric, Gods & Monsters ainsi que Bel Air), « Tropico » est d’une durée de 30 minutes. Trente. Longues. Minutes. Réalisé par Anthony Mandler, il met non seulement en vedette les babines de notre charmante starlette, mais également le mannequin afro-américain albinos Shaun Ross.

Encore le même bon vieux débat religieux. Le tout se déroule dans un paradis fictif où Wayne (apparemment Dieu), Monroe et Presley se partagent la vedette. Del Rey et son compagnon, quant à eux, personnifient les célèbres Adam et Ève. S’en suit une véritable descente aux enfers dans les quartiers de L.A, lorsque cette dernière croque à pleines dents dans le fruit défendu. Plot twist : elle devient danseuse nue et lui un G.

Si, en cette fin de session, vous avez du temps à investir dans la procrastination, je vous invite à vous faire votre propre idée en cliquant sur le lien ci-dessous :
 

On dirait vraiment un produit issu de la culture Tumblr. Ne vous méprenez pas : je suis moi-même une adepte de cette plateforme. Toutefois, on dirait un ramassis d'affaires qui feraient battre le coeur d’adolescentes prépubères, à la fois incomprises et à la recherche de sensations fortes. Le tout devient aussi très redondant (suffit le pole dance à l’infini), jusqu’au moment où ils obtiennent leur rédemption. Le problème, c’est que je ressens trop bien qu’une équipe tire les ficelles de son image, et ça m’énerve. Pourtant, j’apprécie sa musique.

En gros… Lana Del Rey : on aime ou on n'aime pas, mais on n'aime pas Tropico.

Et vous, « Tropico » (si vous avez eu le courage de l’écouter jusqu’au bout), vous en dites quoi?