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Scatter My Ashes at Bergdorf’s, un faste documentaire à voir au Cinéma du Parc

Lundi dernier, j’étais invitée à assister au visionnement de presse du documentaire Scatter My Ashes at Bergdorf's. Comme j’ai réalisé au milieu de l'après-midi que la présentation avait lieu à 17 h, j’ai juste eu le temps de voir la bande-annonce chez moi que je devais commencer ma marche pour me rendre au Cinéma du Parc. 

 

J’aime beaucoup ce cinéma, même si je suis toujours en dilemme moral sur la façon de m'y rendre. Enceinte, l’auto est souvent une solution impossible à éviter (surtout à 37 semaines, avec mes chevilles qui ne tiennent plus la route), mais le « ghetto McGill » est moyennement accessible de cette façon. Tout ça pour dire que j’ai marché jusque là-bas et je trouvais pas mal drôle ma démarche de jambon au canard. Ma démarche n’étant pas le sujet principal de cet article, je vais arrêter l’anecdote ici, en spécifiant que je suis presque arrivée en retard, faute d’avoir ma cadence habituelle. 

J’ai juste eu le temps de passer par l’épicerie bio pour m’acheter des ravitaillements (pour survivre à la durée du documentaire), de fermer mon cellulaire (vive ce cinéma pas de réseau!) et de trouver mes amies, que le film commençait. Ce qui m’a le plus surprise, dès le début, c’est le rythme que le directeur Matthew Miele a choisi pour montrer les différents aspects de ce mythique magasin new-yorkais. Puis, quand je me suis habituée à la musique, à la succession rapide des images et aux entrevues punchées de jokes comme je les aime, j’ai découvert un magasin dont l’historique et l’influence sont tout simplement hors-norme. Sérieusement, il n’y a pas d’autres mots pour décrire cet endroit que « faste » et tous ses dérivés. 

Voir un magasin qui dépense l’équivalent de mon salaire annuel de rêve pour une seule de ses vitrines me laisse juste sans mot. Outre le fait qu’on ne travaillera jamais dans la même ligue, l’acheteuse en chef Linda Fargo vaut le visionnement à elle seule. Son approche est incroyable et elle a l’air si gentille! Autrement, la brochette de designers invités à parler du magasin et de la mode haut de gamme vaut tout autant le détour.

Mais j'ai été tellement plus impressionnée par Linda (bon, je me mets à l’appeler par son prénom, je pense que j’ai un girl crush).

À voir à partir de vendredi au Cinéma du Parc. Faites-vite!

Connaissiez-vous le magasin? Est-ce que c'est là où vous allez magasiner le week-end 😉

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