Quand l?art se met à dos les amis des animaux

TPL aime ça être à jour. L’actualité est quelque chose qui nous tient à cœur, et ce, malgré les tragédies et catastrophes mondiales. Sauf qu’il y a quand même des limites. Je jase pour jaser, en fait, je vous jase de « l’artiste » qui a transformé son chat en hélicoptère. Honnêtement, je n’affectionne pas particulièrement les chats, mais calvaire… Empailler un chat pour en faire un hélicoptère téléguidé, COME ON!

Quand tu te dis qu’il y a même une vidéo qui capte Orvillecoptère (inspiré par le nom du chat empaillé, Orville) en pleine action, le pelage dans le vent, pis toute, pis toute… Pas ben ben séduisant!

Pour voir la vidéo, c’est par ici, MIAWWWWW!

Alors, LA question à se poser : L’art a-t-elle une position éthique vis-à-vis nos amis les animaux?

Attardons-nous à quelques artistes qui ont exploité la faune (fort souvent à grand coup de plusieurs milliers de dollars) :

Damien Hirst, l’un des artistes les plus riches du XXe siècle, n’a pas hésité à sectionner des animaux et à les transférer dans du formol (une solution utilisée comme antiseptique où les animaux peuvent baigner plusieurs années sans se détériorer). L’expérience est assez poignante lorsque, dans un musée, vous apercevez une vache et son veau découpés sur la longueur, immergés dans un immense aquarium. Pas étonnant que la série Natural History fut la cible de fortes controverses, confrontant le spectateur aux rapports entre l’art, la mort et la vie.

Puis, il y a l’artiste conceptuel Wim Delvoye qui tatoue des cochons du logo de Louis Vuitton. Selon plusieurs articles et témoignages, le tatoueur aurait marqué les jeunes cochonnets sous anesthésie… Est-ce que ça passe pour autant?

Anesthésie ou non, la peau de ses cochons est vendue à des milliers de dollars (genre 200 000$). Quand est-il du respect et de l’intégrité physionomique des animaux? Rendu là, je vous pose la question puisque personnellement, une peau de cochon à la Louis Vuitton, je ne trouve pas ça très très glamour!