J’ai toujours eu une relation un peu weird avec le sport, qui, je crois, est intimement liée à la relation de merde que j’ai longtemps entretenue avec mon corps. Je m’explique. Pendant un bon moment, je faisais du sport pour le plaisir ou pour maîtriser une discipline. Un peu de karaté, quinze ans de natation et quelques années de volley-ball. Je n’ai jamais été une passionnée de sport (j’ai plus une âme d’artiste lololol), mais j’aimais quand même ça. Par contre, vers la fin du primaire, j’ai commencé à prendre du poids.
Rapidement, certaines personnes de mon entourage ont commencé à m’encourager à faire « plus de sport pour perdre du poids ». Ces commentaires, de plus en plus fréquents et insistants, ont vite eu une influence sur la relation que j’entretenais avec l’exercice. Je n’avais plus de plaisir. Au lieu de nager pour feeler bien et être en santé, je nageais parce que j’avais honte de mon corps. Sauf que ça a rapidement fait son temps et j’ai juste tout arrêté, ce qui n’est pas vraiment l’idée du siècle.
L’affaire, c’est que le sport, lorsque pratiqué sans pression, c’est super bon pour la tête. Il y a deux ans, j’ai fait une dépression assez sévère. Je m’en suis sortie avec beaucoup de travail chez la psy et une médication adaptée, mais je me sens encore vulnérable, par bouts. Après plusieurs années de sédentarité, j’ai donc décidé de réintégrer l’exercice physique à ma vie. Pas pour rentrer dans une taille particulière de pantalon, mais pour faire du bien à ma tête et dealer avec mon stress. Tant mieux si j’améliore mon cardio et ma force physique!
Première étape : trouver un endroit le fun
La meilleure façon de tuer le peu de motivation que j’ai, c’est de me sentir jugée ou pas à ma place pendant que je fais du sport. Les beaux hasards de la vie ont fait en sorte que j’ai eu la chance d’essayer le Club Mansfield pendant un mois. C’était parfait. Les gens font leurs petites affaires, les cours sont variés et je me sentais bien. Miracle.
En plus, le gym est magnifique et spacieux et il y a de petites lumières de Noël pour le temps des fêtes. Blblblblblbl.
Crédit : tonpetitlook/Instagram
Deuxième étape : intégrer l’entraînement graduellement
On s’entend, je ne courrai pas un marathon demain. Même pas un demi. Je prends l’habitude de (re)faire de l’exercice graduellement. J’ai commencé par une séance hebdomadaire (mon awesome ~mardi Pilates~) et maintenant, je suis rendue à deux fois semaine. Je vise les trois visites par semaine bientôt. YASSS!
Je vais peut-être devenir aussi forte que Jessica Jones. Joke.
Crédit: giphy
Troisième étape : acheter des vêtements confortables
Mettons que je n’étais pas équipée comme une championne, côté vêtements respirants. J’ai fait un petit tour au Sports Experts et je me suis achetée deux pantalons, deux camisoles, un cadenas et surtout… UN SOUTIEN-GORGE DE SPORT QUI ME FAIT COMME UN GANT. Pour vrai, je le porterais jour et nuit. Je l’ai même dit au gars à la caisse, qui m’a répondu avec un demi-sourire désintéressé. Oh, well.
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Ça fait peut-être juste un mois que j’ai recommencé à bouger, mais je vois déjà des effets positifs. J’ai même décidé de m’abonner au Mansfield, à la suite de mon mois d’essai, parce que ma santé mentale est ma priorité. Mon gros défi, maintenant, ça va être la constance. D’ailleurs, si vous avez des trucs pour la motivation, je suis tout ouïe!
Quelle est votre relation avec le sport? Quels sont vos trucs pour gérer votre stress?