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Monia Chokri et Magalie Lépine-Blondeau brillent aux César
Crédit: Getty Images

La victoire de Monia Chokri aux César pour son film Simple comme Sylvain est-elle le symbole d’une nouvelle ère pour les réalisatrices?

C’est ce que semble penser la principale intéressée, qui parle d’un nouveau monde en marge de sa victoire, obtenue contre toute attente, dans la catégorie du Meilleur film étranger aux César 2024, en France, face au poids lourd Oppenheimer.

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«J’ai vraiment senti le vent tourner hier. Comme si le monde d’avant n’a plus de place, en fait», lance-t-elle en entrevue avec Radio-Canada depuis la France.

Une victoire qui fait écho à celle de Justine Triet, à ces mêmes César pour Anatomie d’une chute, ainsi qu’à celle d’Anik Jean au Québec, notamment, pour Les hommes de ma mère au récent Gala Québec Cinéma.

Hollywood emboîtera-t-elle le pas?

Il est permis de croire que les changements seront plus difficiles, notamment avec un autre snob bien remarqué cette année, cette fois envers la réalisatrice Greta Gerwig, ainsi qu’à un autre degré selon certains envers Margot Robbie, toutes les deux pour Barbie.

Justine Triet se retrouve toutefois en nomination aux prochains Oscars dans la catégorie de la Meilleure réalisatrice, toujours pour Anatomie d’une chute.

Félicitations à Monia Chokri pour sa victoire, ainsi qu’à ses stars principales, Magalie Lépine-Blondeau et Pierre-Yves Cardinal!

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