Alors que notre quotidien est bouleversé depuis presque un an déjà, j’avais envie de renverser la vapeur du négativisme trop présent sur les internets et de me questionner sur les aspects positifs qui en découlent. Bien que j’ai vraiment hâte au retour à la normale, voici 12 leçons que je retire de ce que nous avons vécu – et qui m’ont fait du bien à réaliser.
1- Contre toute attente, j’aime plus les situations sociales que je le pensais
Je n’aurais jamais pensé m’ennuyer autant du small-talk avec les ami.e.s de mes ami.e.s ou d’écouter discrètement les conversations du groupe trop loud à côté de moi au resto, mais nous y voilà. Ça me manque.
2- Apprécier les situations sociales ne veut toutefois pas dire de s’oublier
L’une des choses que je retiens de tout ça, c’est l’importance de se bloquer du temps de qualité, autant pour mon couple que pour moi-même. On a tendance à accepter tout ce qui passe, sans se poser de questions, même quand on est au bout du rouleau, alors je ne suis pas certaine qu’on l’apprécie vraiment. C’est correct de dire non, des fois.
3- Ma capacité d’adaptation dépasse ce que j’avais imaginé
Bon, il faut dire que j’ai joué à la pandémie au level intermédiaire (je salue les joueurs du niveau expert qui ont dû faire face à tout ça avec des enfants à considérer dans l’équation), mais quand même, je n’ai pas eu de trop grandes difficultés à modifier mes habitudes pour qu’elles respectent les nouvelles mesures et je n’ai jamais trouvé le temps long non plus. J’ai enfin pu faire plusieurs projets qui me tentaient, mais que je mettais de côté à cause du manque de temps!
4- Si dehors c’est l’apocalypse, je suis en mesure de faire mon propre pain
On néglige souvent nos skills de base, mais ça fait du bien de savoir qu’on peut faire quelque chose qu’on savait faire autrefois et qu’on pratique moins pour XYZ raison. Par exemple, je n’ai aucune idée si je suis encore capable de faire une roue latérale – et j’ai bien trop peur de me casser le cou en essayant juste pour voir – mais le confinement m’a obligée de revisiter d’autres classiques, dont la cuisine qui s’est avérée, je dois l’avouer, un assez grand succès.
5- Le selfcare est essentiel et ne devrait jamais être considéré comme une perte de temps
Avant, je voyais le selfcare comme un moment non productif qui remplaçait quelque chose de pertinent. J’essayais de trouver des solutions pour aller plus vite, quitte à en diminuer les bienfaits. C’est tellement une erreur. Le boost de motivation qui survient après un moment juste pour soi vaut clairement l’investissement en temps. Si vous avez besoin d’idées pour vos moments détentes, c’est par ici!
6- Pis justement être productif.ve, c’est parfois overrated
On est tellement conditionné à avoir un rendement toujours plus élevé qu’on dirait qu’on oublie parfois que c’est ok, de ne pas être productif.ve durant une période de temps X, pour n’importe quelle raison qui soit. Dès que j’ai une journée plus relaxe, mon cerveau cherche impérativement à la remplir avec des tâches, mais c’est correct aussi de ne rien faire, des fois. Un gros apprentissage, mais c’est pour le mieux!
7- Les vieilles séries, ça reste the bomb…
Il y a clairement un facteur nostalgique qui contribue à faire apprécier les nombreuses séries des années 90-2000, mais ma dose de drama quotidienne a été plus que comblée avec des classiques comme Dawson’s Creek, One Tree Hill ou Gossip Girl. L’expérience inclut évidemment de chanter trop fort par-dessus les chansons des génériques (c’était autre chose à l’époque, sérieusement).
8- Certains masterpieces récents valent aussi la peine d’être découverts
Schitt’s Creek, c’est de toi que je parle. Ma consommation de télévision a explosé au cours de la dernière année, souvent marquée par des déceptions profondes, mais au travers une montagne de contenus moyens, il y a eu de belles révélations comme Schitt’s Creek que j’ai écouté deux fois plutôt qu’une. C’est tellement rafraichissant de voir de nouveaux thèmes actuels faire leur apparition avec brio – mention spéciale à l’analogie entre la pansexualité et le vin.
9- II y a tellement plus à faire que de sortir dans les restaurants ou les bars.
C’est important de noter que les restos me manquent littéralement à chaque jour de ma vie, mais je me suis rendue compte que c’était souvent la solution « facile » pour mes sorties entre ami.e.s. Le confinement m’a obligée à être plus créative, ce qui a mené à de belles activités comme assister à des spectacles sur Zoom, à la création d’un club de lecture, à mon inscription à des cours virtuels et à des soirées jeux de société à distance.
10- J’aime me mettre belle pour moi-même, avant tout
Le quotidien fait en sorte que je me maquille et m’habille avec un certain automatisme, mais je me suis aperçue qu’au final, j’aimais vraiment ça me préparer et laisser aller ma créativité sur mon visage. Même sans obligation ou avec rien à l’horaire, ça m’arrive de me préparer, juste pour le plaisir. Ça fait du bien de se rappeler pourquoi on fait les choses!
11- La distance nous pousse à vouloir se rapprocher
En ne prenant pas pour acquis que je vais croiser quelqu’un lors d’une occasion sociale bientôt, ça m’oblige à contacter les gens, beaucoup plus qu’en temps normal. Ça s’applique à du monde qui était déjà présent dans mes journées, mais aussi des anciennes connaissances qui sont devenues des parties intégrantes de mon quotidien. Bizarrement, je me sens plus proche des gens que j’aime depuis quelques mois.
12- Je suis là où je dois être
Couper les distractions de l’extérieur m’a forcé à me questionner sur ce que je voulais dans la vie. J’ai pu me recentrer, observer et ajuster toutes les facettes de mon quotidien. Je suis maintenant plus zen que jamais. Je suis bien avec moi-même. Je suis bien avec mon amoureux. Je suis bien chez moi. Je suis simplement bien. C’est précieux d’avoir eu la chance de faire ce cheminement et c’est un peu dommage que ça ait pris une pandémie mondiale pour m’obliger à le faire. #MieuxVautTardQueJamais
Et vous, quelles sont les leçons positives que vous retirez de cette situation?