Il y a quelques mois, après ma pause de dating, j’ai décidé de recommencer sur une note différente. J’avais toujours abordé mes relations de manière X et je les aborde maintenant de manière Y. En entrant en relation avec des gens complètement différents et en vivant des situations complètement différentes.
À la fin de l’été, j’ai rencontré un homme. Il était beau, il était fin, il était attentionné et doux. Le courant passait super bien entre nous, mais mieux encore, c’était la relation avec la plus belle communication que j’avais vécue jusqu’à date.
Jamais dans mon ancienne vie je n’aurais osé aborder un homme de ce tempérament et pourtant, je vivais une de mes plus belles relations à vie.
Je suis partie deux mois dans une autre région. Nous avons vécu la distance avec beaucoup de facilité, comme tout le reste. C’était sain, simple, facile. Moi qui ai un ressort à la place des fesses, j’avais très peu de relations jusqu’à présent qui avaient survécu à ce ressort. Celle-ci a survécu. On se faisait des appels vidéo, on s’envoyait des messages … Je n’ai jamais senti la distance entre nous, sauf quand j’aurais aimé me coller contre lui le soir en m’endormant.
Au bout de quelques mois de fréquentation, je me suis mise à avoir des doutes. Et en même temps, j’étais en train de tomber amoureuse… une drôle de polarité, disons…
J’ai eu des doutes, non pas sur l’homme, mais sur la compatibilité de nos modes de pensées. On pensait aux antipodes. Et ça clashait souvent dans nos discussions, même si ça se faisait dans le respect.
Trois mois après avoir commencé à le fréquenter, je lui ai demandé « On essaie combien de temps comme ça, pour voir si ça clash pas trop? ». La vérité, c’est que je déchantais. Parce que je n’étais plus capable d’imaginer un avenir avec lui.
C’était triste. La fin s’est déroulée sous le même signe que tout le reste : simple, polie, sereine. Ma plus belle rupture à vie! Ça fait deux mois qu’on a arrêté de se voir et j’ai encore un petit pincement au cœur; j’aurais aimé que ça fonctionne. J’aurais aimé que la chimie soit suffisante. Mais parfois, ça ne suffit pas…