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Mon rapport avec l’alcool
Crédit: Unsplash / The creative exchange

Je bois beaucoup. Surtout depuis le début de la pandémie. À bien y penser, surtout depuis le début de mon parcours universitaire. Ou même depuis mes 18 ans. J’aime boire. Et je ne parle pas que de l’eau. Je parle de l’alcool. Que ce soit un verre de rosé au souper, un bon cocktail bien fort chez des ami.e.s, ou encore une bonne vieille canette de Smirnoff Ice sur le bord de la piscine chez mes parents. #J’aiToujours16ans Au final, avec beaucoup de volonté, je vais même jusqu’à prendre une, deux ou trois bières dans les partys (malgré que je déteste encore le goût dudit breuvage).

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Lors de mon escapade à Coaticook, dont je discute dans ce billet, j’étais conductrice désignée fièrement auto-proclamée. De ce fait, je n’ai presque pas bu de tout le voyage. En revenant, j’ai bien réfléchi: est-ce que l’alcool est vraiment nécessaire pour avoir du plaisir?

 

On dirait que boire dans les événements sociaux est obligatoire. J’en suis la première coupable. Pour moi, c’est rendu un automatisme de boire. Pas plus tard qu’hier, j’ai été voir un ami (dans un parc, à 2 mètres de distance) et c’est probablement la première chose à laquelle j’ai pensé: que vais-je boire pour l’occasion? Lorsque j’organise un souper, c’est un détail important à discuter: qui d’entre nous va apporter le vin / la boisson? Ce n’est pas rare que je prenne un petit shot avant une date. Chaque célébration est devenue une bonne raison de passer une soirée bien arrosée.

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Je suis très très “light weight” pour utiliser l’expression anglaise; ça ne me prend pas beaucoup de consommations pour ressentir les effets de l’alcool. C’est devenu un running gag dans tous mes cercles d’ami.e.s. Noémie, la fille qui ne peut pas boire plus d’un verre sans avoir de la difficulté à marcher. Évidemment, j’exagère, mais vous pouvez vous imaginer la réalité. Je bois très souvent. Je trouve un peu dommage de penser que, chaque fois que je socialise, j’ai « besoin » des effets que procure l’état d’ébriété. 

 

Et je crois qu’il est là le problème: a-t-on réellement « besoin » de l’alcool? J’ai passé un super beau moment à Coaticook avec mes amies et ce, sans avoir bu à chaque activité! On dirait qu’il y a une sorte de pression, surtout dans les cercles étudiants, pour boire. C’est imprégné dans la culture collégiale et universitaire; on connaît tous les stéréotypes des grosses fêtes étudiantes où tous finissent bien saoul.e.s. 

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Sauf que justement, en buvant autant, et toujours, ne se prive-t-on pas d’une expérience plus réelle? Parce qu’être étourdie un peu, perdre ma gêne et mon filtre, ce n’est pas vraiment ce que j’appellerais vivre dans le moment présent. Justement, je m’échappe de vivre honnêtement sans altérations. 

 

Et si, à mon prochain souper, je ne buvais pas de vin? Et si, au prochain party, j’allais danser à l’épuisement, au lieu d’enfiler les shots jusqu’à l’ivresse avancée? C’est une idée que je lance, comme ça, pour future moi. J’appréhende déjà les commentaires de mes ami.e.s, et leur surprise; « tu ne bois pas? » Je ne pense pas complètement arrêter de boire, loin de là. Peut-être seulement réduire ma consommation, ou choisir certains moments où consommer.

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Je n’essaie pas de faire la morale à qui que ce soit, ni de changer le monde, ou faire faire faillite à notre très chère SAQ. J’essaie plutôt d’ouvrir une réflexion bien personnelle quant à mon rapport à l’alcool et aux événements sociaux. On jase.

 

Quel est votre rapport avec l’alcool?

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