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4 œuvres cinématographiques puissantes pour défier les préjugés et le racisme
Crédit: When They See Us via IMDb

Parce que vous croyez comprendre. Parce que vous dites ne pas « voir les couleurs ». Parce que vous êtes privilégié.e.s (que vous le sachiez ou non) ou, au contraire, cherchez l’espoir au travers des obstacles semés par une injustice historique qui ne meure pas assez rapidement. Les œuvres d’art seront toujours, à mon avis, l’outil le plus puissant pour faire tomber les murs que nous nous construisons dans nos petites têtes, sans même s’en apercevoir.

Voici cinq passages cinématographiques obligés pour admettre et comprendre le privilège blanc, et par le fait même, admettre et comprendre le racisme systémique.

N’ayez pas peur de défier vos perceptions. La vie est trop courte pour vivre entre des murs de haine.

 

When They See Us, V.O. de Dans leur regard (2019, réalisé par Ava DuVernay)

Fait vécu. 1989, une femme joggant dans Central Park à New York se fait sauvagement violer et attaquer. Dans les parages se trouvaient de jeunes noirs faisant la fête. Le lendemain de l’attaque, la police ne cherche pas plus loin: les coupables sont nécessairement de cette bande. Sauf… qu’ils sont tous innocents.

Dans cette minisérie produite par Netflix et inspirée de ce fait vécu, vous goûterez à l’essence du mot « injustice ». Préparez-vous à la rage, aux larmes, mais aussi, heureusement, à la beauté de la solidarité et de l’amitié.

 

American History X, V.O. de Génération X-trême (1998, par Tony Kaye)

Cette oeuvre est d’un point de vue blanc, j’en conviens. Néanmoins, elle présente un portrait incisif de l’univers du néonazisme américain. On suit l’évolution de Derek, un suprémaciste blanc qui est incarcéré suite à un violent crime haineux. Ce film est violent et plein de finesse à la fois.

On y comprend la naissance de la haine, son évolution, son régime, son insatiabilité. En contre-partie, la fraternité triomphe entre les hommes lorsqu’on accorde à son cœur un mince sursis. Il ne suffit que d’un instant pour tout changer, pour le meilleur ou pour le pire.

 

Freedom Writers, V.O. de Écrire pour exister (2007, par Richard LaGravenese)

Ce film! S’il fallait une oeuvre obligatoire au monde pour comprendre à quel point les humains sont si pareils avant d’être différents, c’est celle-ci. Dans ce fait vécu, une professeure débarque dans une école remplie d’élèves en difficulté, la plupart étant racisés (hispaniques, noirs, asiatiques) et où les problématiques de gangs de rue sont chose courante. Néanmoins, elle fera tout pour qu’ils persévèrent à l’école et qu’ils tiennent à la vie, et veuillent faire de demain un monde plus beau, plus paisible et juste. Vraiment, à voir.

 

Dear White People, V.O. de Moutons blancs (2017, par Justin Simien et Njeri Brown)

Il y a le film. Très, très bon. Mais je préfère m’attarder à vous parler de la série, qui, bien qu’elle tire son intrigue du film, est infiniment plus complète et complexe. Je vous invite à lire ma critique ici! Si vous voulez une leçon express sur les notions d’intersectionalité, de métissage, de racisme systémique et de féminisme racisé, c’est le cours à suivre.

Mais, en fait, voulez, voulez pas, just do it. 

 

 

Quels films et quelles séries sont des incontournables pour comprendre le racisme, selon vous?

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