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La COVID-19 a beaucoup plus d’impacts directs et collatéraux sur les femmes et il faut le reconnaître
Crédit: Artur Tumasjan/Unsplash

Un excellent article de La Presse soulève une problématique que nos dirigeants semblent ne pas vouloir aborder directement : les impacts directs et collatéraux de la COVID-19 sont largement plus grands sur les femmes, ainsi que sur les personnes racisées.

 

Les femmes sont majoritairement représentées dans les métiers qui sont actuellement au front, d’ailleurs selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elles comptent pour 70% des travailleurs de la santé et des services sociaux à travers le monde… Elles sont en première ligne et risquent leur vie majoritairement plus que les hommes. On a un son de cloche similaire du côté des emplois dans le commerce du détail. Les femmes y sont aussi plus présentes, tout en étant quasi toujours moins bien rémunérées que leurs homologues masculins qui accomplissent les mêmes tâches.

 

Avec la perte massive des emplois dans les dernières semaines, force est de constater que les femmes ont été plus durement touchées par les hommes de ce côté-là aussi. Des données publiées par Statistique Canada démontrent que les femmes sont parmi les plus touchées par les pertes d’emploi liées à la COVID-19. Si on prend la tranche d’âge 25-54 ans de la population active, le taux de perte d’emploi est deux fois plus élevé que celui des hommes.

 

Outre le milieu du travail où les inégalités sont plutôt flagrantes, il faut aussi mentionner à quel point les femmes sont plus à risque avec le confinement. Ça nous brise le cœur d’y penser, mais malheureusement, les gens sur le terrain peuvent déjà confirmer que les appels pour violence conjugale ont augmenté depuis le début du confinement.

 

Les différents paliers de gouvernement doivent agir maintenant pour protéger les populations plus vulnérables. C’est bien beau, financer davantage les refuges pour victimes de violence conjugale. C’est un bon premier pas, mais il faut en faire plus.

 

Rappelons-nous que ce n’est pas vrai que nous sommes tous dans le même bateau dans cette pandémie. Certains l’ont largement plus facile que d’autres et de gros changements devront être entamés à la sortie de cette crise pour s’assurer que la situation ne se répète pas une prochaine fois.

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