En ce moment, avec la situation que nous vivons, je trouve que notre santé mentale – et prendre soin de celle-ci – est encore plus importante qu’à l’habitude. D’ailleurs, il y a quelques jours, on vous parlait du fait que l’indice de santé mentale est en chute drastique depuis le début de la crise de la COVID-19. Malheureusement, je fais partie de ces personnes dont la santé mentale fait des siennes en ce moment.
Malgré le fait que ma routine générale n’ait pas vraiment changé parce que je suis travailleuse autonome – j’ai donc l’habitude de travailler de la maison, d’organiser mon propre horaire, d’être seule pour le faire, etc. -, plus les jours passent et plus j’ai l’impression que de mauvaises habitudes s’installent dans mon quotidien.
Entre les journées qui se suivent et se ressemblent trop et la petite routine que j’essaie de suivre malgré mon hyperactivité qui capote, ma santé mentale paie le prix et je sens venir un breakdown. J’ai l’impression d’être confinée avec mes mauvaises habitudes et c’est donc difficile de leur échapper; j’ai tendance à manger excessivement pour combler mes émotions (probablement), à rester couchée trop tard, à rester inactive, à boire trop de vin. C’est difficile de ne pas succomber.
Malgré la fragilité de ma santé mentale en ce moment, je me sens outillée pour faire face à la situation et je suis très à l’écoute de moi-même. J’essaie chaque jour de faire un petit quelque chose pour prendre soin de moi. Ça m’aide et ça me fait du bien. J’ai aussi décidé de partager des défis selfcare, une fois par jour pendant 30 jours, sur mon Facebook et mon compte Instagram. C’est important de se soutenir et ça fait du bien d’avoir des partenaires de selfcare, même à distance.
J’avoue quand même que je n’ai pas envie que la situation s’éternise. Devoir mettre mes projets sur la glace provoque beaucoup d’anxiété chez moi et la recherche d’un nouveau toit (et planifier un déménagement) dans les circonstances aussi.
J’ai confiance que ça va bien aller (comme dit le hashtag), mais pour l’instant, il faut que j’accepte que ce n’est pas facile.
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