Dans mon article précédent, j’ai abordé le sujet de la pression sociale et personnelle que je ressens face au fait d’avoir (peut-être) des enfants un jour. Il y a plusieurs réflexions qui passent par ma tête à ce sujet, mais sans m’étaler, j’avoue que la vie a frappé à ma porte et j’ai dû me remettre en question face à la maternité. Pour être honnête, cette remise en question a été soudaine et inattendue. J’étais fâchée, triste, je ne comprenais pas pourquoi je mettais en doute un désir que je croyais jusque là plus fort que tout…
Une remise en question profonde
Et si je n’avais pas d’enfant?
En réalité, j’ai peur. Vais-je être capable de combattre mon manque de sommeil? Et si mon enfant naissait avec un handicap? Comment vais-je faire pour surpasser ces épreuves? Étant accro à la liberté, vais-je me tanner de mon bébé, d’avoir un.e humain.e si dépendant de moi? Pire encore pour moi; et si je me séparais du papa?
Je sais très bien que les remises en question font partie de la vie est c’est très bien comme ça. Et même si je n’ai pas de réponses certaines aux questions précédentes, celle qui me bug le plus est en fait la suivante: Est-ce que je désire RÉELLEMENT vivre la maternité?
Un deuil trop difficile?
Oui, je doute et je me questionne. Parce qu’on va se le dire, être parent, c’est loin d’être tout beau tout rose tout le temps, contrairement à ce que les réseaux sociaux nous font parfois croire. Être parent, C’EST POUR LA VIE. Pis ça peut être long, une vie.
Et si je n’avais pas d’enfant?
Je ne crois pas que je serais capable de faire le deuil de la maternité si je décidais de ne pas avoir d’enfant, mais je ne sais pas non plus si j’en serais incapable. Bizarrement, j’ai déjà trouvé réponse à toutes mes peurs. Mais j’ai encore peur.
Je suis bien entourée, je sais que je ferais une bonne maman, j’ai de l’expérience et beaucoup de facilité avec les enfants. Comme gros bonus, je connais déjà mes boutiques en ligne pour bébés préférées, j’ai plein d’idées sur la manière dont je souhaiterais décorer la chambre, je pense beaucoup au genre de maman que je souhaiterais être, etc.
La fameuse pression, encore et toujours…
Mais est-ce que je souhaite devenir mère à cause de la pression sociale? Est-ce que je souhaite procréer pour combler le manque maternel que j’ai eu dans le passé? Ou parce que mon entourage AIMERAIT que j’enfante?
Malgré tout, j’ai l’appel de la maternité qui résonne toujours en moi.
Au fond, j’ai peut-être trop d’attentes envers la mère que je ne suis pas encore. Aucune idée, ça reste à suivre.
Êtes-vous aussi ambivalente face à votre envie de devenir mère?