Lorsque j’ai rencontré Marie-Josée, il y a plusieurs années, la mort est devenue un sujet incontournable lors de nos discussions. Elle est thanatologue, travaille au cimetière de jour et tente d’entrer en contact avec les défunts le soir.
Comme bien des personnes, Marie-Josée s’est rarement sentie seule. Dès son jeune âge, elle était accompagnée de personnes qu’elle seule pouvait percevoir. C’est en écoutant l’émission Dossiers mystères qu’elle réalise ne pas être la seule à détenir ce don qu’est de voir la mort. Elle se met donc à lire davantage sur le sujet et à s’intéresser encore plus aux phénomènes inexpliqués sous le regard inquiet de ses parents.
C’est en quittant la Côte-Nord pour ses études en thanatologie que Marie-Josée se procure son tout premier détecteur EMF (instrument de mesure de l’intensité d’un champ électromagnétique). Cet outil permet de détecter la présence d’une entité, puisque cette dernière génèrerait des champs magnétiques. C’est alors que la thanatologue fait des visites dans les maisons privées pour y évaluer la possible présence de phénomènes paranormaux. Sa réelle passion pour l’Urban Exploration commence. Elle se joint à deux autres chasseurs de fantômes, et ils débutent leurs investigations ici et aux États-Unis.
Comment ça marche? L’équipe s’installe pour quelques jours et, à l’aide de son équipement (lampe de poche, pendule, ghostbox, EMF et appareil photo), elle tente d’entrer en contact avec les entités qui y résident. Au cours de ses investigations, Marie-Josée a été étranglée, grafignée et poussée. Elle a vu et entendu des choses inexpliquées et inexplicables.