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Ma petite critique : L’Orangeraie, une pièce de théâtre adaptée du roman de Larry Tremblay
Crédit: Théâtre Denise-Pelletier

Je suis une amoureuse des livres. J’adore la lecture depuis que j’ai appris à lire à l’âge de 6 ans. Ce que j’aime le plus, c’est les images qui se créent à la suite d’une lecture. Mon esprit est très imaginatif ; j’aime donner vie à ce que je lis. Ce que j’aime également, c’est pouvoir comparer une interprétation que je me fais d’une œuvre littéraire avec une autre forme d’art. Que ce soit un roman adapté au cinéma ou un ballet, je trouve intéressant de voir une autre version d’une même œuvre.
C’est pourquoi j’ai choisi d’aller voir vendredi dernier au théâtre Denise-Pelletier la pièce adaptée du roman du même nom, L’Orangeraie.
En (gros) résumé et sans vous dévoiler de punch, c’est l’histoire de deux frères, Amed et Aziz, alors âgés de 9 ans, qui vivent près d’une montagne, au bord d’une orangeraie. Un destin tragique attend l’un d’eux, mais lequel et pourquoi, tel est l’intrigue de la pièce. Une histoire réellement touchante que l’on peut très bien tenir pour vraie dans notre monde actuel.

 
À la lecture, cette tragique histoire m’avait fait verser quelques larmes, mais j’avoue que sous la forme de pièce de théâtre, le ressenti n’a pas été le même. Malgré la belle performance des acteurs, l’idée que je me faisais du roman n’a pas été bien transposée sur scène.
Il faut dire que c’est l’auteur du livre qui a lui-même adapté l’œuvre à la scène. Dans le dépliant remis à l’entrée de la salle, nous pouvions lire une courte entrevue avec ce dernier, nous expliquant qu’au départ, il avait beaucoup hésité à écrire son œuvre sous la forme de pièce de théâtre puisque son livre comporte beaucoup de dialogues et de détails, laissant peu de place aux descriptions psychologiques ou émotionnelles des personnages. Néanmoins, l’intensité y est toujours présente et l’auteur a mis l’accent sur l’action.
La présentation de la scène sobre et sombre a créé un effet de froideur et de distance, un peu comme à la lecture du roman, avec des courtes phrases, qui marquent un rythme plutôt sec, peu descriptif. 

 

Je croyais que la pièce et les acteurs m’aideraient à comprendre le côté émotif de l’œuvre. Mais, puisque le roman lui-même ne met pas l’accent là-dessus, ce ne fut évidemment pas possible. Par contre, ce roman (et la pièce!) nous invite à nous mettre à la place de toutes ces personnes qui font face à de tragiques destins, et qui doivent prendre une décision déchirante.

Pour ma part, cette pièce m’a donné envie de renouer avec la scène. Je vous invite donc à y assister, que vous soyez fan de théâtre ou newbie (comme moi). La pièce sera présentée jusqu’au 16 avril 2016 au théâtre Denise-Pelletier et pour plus d'informations, c'est ici.
 
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