On dit souvent qu’en vieillissant, on devient le calque de nos parents. Dans mon cas, je crois que c’est vrai, je me rends compte que je répète les gestes de mes parents sans m’en rendre compte. Ça a quand même du sens, étant donné que c’est eux qui m’ont élevée. HA!
Mais bon, disons que vous rencontrez l’amour de votre vie. Lors de la première rencontre avec vos beaux-parents, vous tentez de faire bonne impression, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de penser :
« Voyons donc! Ces gens sont complètement à l’opposé de mes valeurs! Comment-ont ils pu faire un être aussi merveilleux que chéri-e?! »
Des commentaires racistes, sexistes ou simplement méchants de la part de vos beaux-parents, vous connaissez ça? Comment faire pour ne pas blesser notre amoureux ou amoureuse lorsqu’effectivement, sa famille est à l’opposé de nos valeurs?
Voici mon guide pour vous aider à respirer par le nez! Je ne suis pas spécialiste, mais vivant dans une situation semblable, je vous prodigue mes judicieux conseils.
1. En parler
Si vous n’appréciez pas votre belle famille (peu importe les raisons), je pense qu’il est extra-important d’être franche avec votre chum ou votre blonde. Même si ça peut créer de petits malaises, je pense qu’il est important d’avoir une bonne discussion, de lui faire comprendre votre malaise et de lui demander son avis sur la question. Vous pourriez même trouver des solutions ensemble, genre un petit code secret qui signifie que vous en avez assez, et êtes sur le point de trop parler.
En ouvrant le dialogue avec lui ou elle, vous serez certainement plus au fait de son propre sentiment face à la situation. Cela vous permettra aussi de réfléchir à vos valeurs et comment elles peuvent entrer en conflit ou pas avec les siennes, s’il y lieu, bien sûr! #DramaQueen
2. Limiter vos visites ou rencontres
Personnellement, c’est la solution qui s’avère la plus concluante. J’investissais trop d’énergie à ne pas me fâcher ou me chicaner lors de nos rencontres avec sa famille. Les fêtes familiales sont rares, alors je préfère sauter mon tour la plupart du temps. Néanmoins, il est très évident avec mon amoureux que s’il sent le besoin que je sois présente à un souper ou une fête, je ferai un effort. Mais en temps normal, je préfère limiter les dégâts, et le laisser y aller seul.
3. Lâcher prise et faire confiance
Finalement, mon dernier conseil de sage : on lâche prise et on respire par le nez! Pendant trop longtemps, j’ai voulu que le temps réparti entre nos deux familles soit équitable. C’est-à-dire qu'un souper avec mes parents = un souper chez ses parents. L’égalité, ce n’est pas nécessairement l’équité. Donc, si je veux participer à une réunion de famille, j’invite mon amoureux, sans l’obliger, parce que je m’attends à cette même attitude en retour. Et comme pour lui, le traditionnel souper de famille n’est pas autant récurrent, la situation est beaucoup plus facile à gérer ainsi. #UneQuestionDeFeeling
Bref, je pense que votre santé (mentale) devrait être le principal bénéficiaire de la décision de ne pas voir votre belle-famille. Et surtout, je veux vous rappeler que les parents ne font pas toujours des petits clones d’eux-mêmes; les enfants n’ont pas catégoriquement tous les défauts de leurs parents. Votre amoureux/amoureuse est une personne à part entière, et elle est capable de voir si les comportements de ses parents sont fidèles à ses propres valeurs. Tout comme vous d'ailleurs!
Vous est-il déjà arrivé de vivre une telle situation?