La semaine passée, je vous parlais des cafés montréalais de 3e vague, sans toutefois vous parler du processus qui permet aux baristas d'obtenir la précieuse matière première pour la transformer : le commerce direct.
Le commerce équitable, c’est bien, mais le commerce direct, c’est mieux!
C’est vraiment ici que ça devient vraiment excitant. Au lieu de se complaire dans l’achat de grains à la provenance douteuse, ou produits dans des conditions inconnues, les baristas de 3e vague prennent le processus de production du café très, très au sérieux.
Le commerce équitable exige d’une chaîne de production qu’elle réponde à certains critères en matière de conditions de travail et de respect de l’environnement. Le commerce direct requiert quant à lui une relation de proximité durable entre l’acheteur et le producteur. Ainsi, les producteurs de café garantissent la production artisanale d’un produit de qualité (c’est ce qu’on appelle le café de spécialité), alors que les baristas garantissent le paiement direct de la valeur du produit ainsi qu’un certain investissement dans le développement de ces communautés.
C’est précisément ce à quoi tu contribues en payant ton latté deux fois plus cher.
- Cultivés
- Cueillis de manière sélective à la main
- Séchés au soleil
- Fermentés en cuve
- Transportés vers le microtorréfacteur (par camion ou bateau)
- Microtorréfiés
Bref, la prochaine fois que vous boirez votre p’tit café, vous pourrez méditer sur comment l’infusion d’un fruit qui n’est pas indigène à notre climat peut bien se retrouver dans votre tasse pour vous kick starter la journée, ha!