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Le bilan de Josiane 2015 : une année à devenir une adulte (genre) épanouie!
Crédit: Carolane Stratis

À lire au son de ma toune de l'année que je pourrais chanter (plutôt crier) au Karaoké. #TeamCdP
 

Crédit : DareToCareRecords/YouTube

Depuis que j’ai vécu ma pire année à vie, en 2012, je ne sais plus trop par où prendre mes bilans annuels. C’est comme si 2012 m’avait lancée dans le monde des adultes et que je m’étais rendu compte que ça suckait vraiment, avoir des responsabilités. On dirait que depuis ce temps-là, je vois l’année qui passe en me disant que c’est correct, qu’il y a du plus, des moins, mais qu’au final, ça va aller.
 
2015 aura donc été une année vraiment mouvementée, comme toutes les dernières années, d’ailleurs. C’est vraiment au niveau professionnel que tout a décollé. Je veux dire, nous avons écrit un livre, ce n’est vraiment pas de la marde! HAHA. Mais avant d’en parler, je voulais vous raconter un peu mon cheminement personnel de l’année.
 
Cette année, j’ai arrêté de parler à mes parents. Voilà, c’est dit. Ça n’a vraiment pas été le move le plus facile à faire. La seule personne avec qui je parle dans ma famille, c’est Carolane parce qu’on travaille ensemble parce que c’est ma jumelle, meilleure amie. Je l’ai fait parce que je voulais prendre soin de moi, de ma tête et, surtout, rejeter une pression de manque de contrôle sur mes émotions. Même si cette décision-là est difficile à comprendre pour mon entourage, c’est ce qui fait que j’ai eu la force de ne pas tomber. Ça m’a aussi prouvé que je suis amplement capable de m’arranger toute seule dans la vie. Même si certaines personnes continuent de penser que je l’ai donc ben eue facile à cause du matériel, je suis plus que ça. Et ça, ça vaut beaucoup pour moi.
 
Cette année, j’ai aussi compris que le naturel revient au gallop et que c’est difficile de changer complètement un pan de sa vie. Si vous avez le livre de Ton petit look, vous savez que j’ai une relation weird avec l’alcool. Ça ne change pas. Je dois me surveiller et faire attention tout le temps. Je crois que, pendant l’année, j’ai eu plusieurs victoires après une grosse défaite. Comme prendre un seul verre et pas d'autre, pas boire du tout pendant le défi 28 jours sans alcool, pas boire de tout le temps que mon chum était parti travailler hors de Montréal. Ce sont des petites choses qui peuvent paraître banales, mais qui font que je suis fière de moi. J’ai même un bar à la maison et je ne suis même pas tombée dedans. Pas si pire.
 
Entre ça, je pense que j’ai appris à mieux communiquer, à dire aux autres ce que je pense, et je me sens pas mal plus groundée qu’avant. J’ai moins peur de décevoir, je suis moins anxieuse. Pis, j’ai même réussi à dormir seule, dans mon appart, avec mon enfant pendant les 21 jours du voyage de job de mon chum, chose que je n’aurais pas pu faire si je n’avais pas autant grandi émotionnellement dans les dernières années.
 
Est-ce qu’être adulte, ça suck? Souvent. Est-ce que c’est une raison pour ne pas essayer d’être meilleure? Fuck non.
 
Puis, il y a eu un paquet d’affaires tellement positives. Les 6 ans avec mon chum, qui continue de m’impressionner chaque jour. C’est un monsieur Bougeotte, mais je crois que je ne l’aimerais pas autant dans le cas contraire. Il y a mon fils, cette petite boule d’énergie qui ne veut jamais dormir et qui parle TOUT LE TEMPS, qui m’épate avec son intelligence, sa douceur et son humour. J’ai aussi Carolane qui, malgré sa dépression et tout ce que ça implique, reste la personne qui sait le mieux me comprendre.

J’ai aussi les filles de TPL : Théo avec sa job d’adulte chez Elle; Camille qui est rendue notre all around éditrice; Audrey qui a réussi son but de 2015; Marie-Hélène Goulet qui est ENFIN venue nous voir à Montréal; et Vanessa qui a beaucoup grandi dans la dernière année. Ah, et nous avons gagné, toutes ensemble, le prix Image/In! C'est pas rien.
 
Puis, il y a eu le changement de maison. Même si changer d’entreprise peut être stressant, je n’ai jamais eu autant confiance en mes projets qu’avec mes nouveaux boss de chez Obox Média. D’ailleurs, je ne peux pas passer sous silence le dévouement de Géraldine Zaccardelli qui, malgré nos nombreuses prises de bec, a notre bonheur à cœur.
 
Et le livre, ha, le livre. Je ne sais pas si je vais être capable d’exprimer à quel point cet accomplissement m’a fait du bien. C’est comme si on avait enfin reconnu le fait que nous ne sommes pas seulement agréables à lire sur Internet. En plus, nous nous sommes fait des amis chez Édition Cardinal et chez Québec Amérique, des gens pour qui j’ai un amour profond. Émilie, Noémie, Antoine, Marie, Marie-Noëlle, Marie Leviel, Maha, Mathilde et toutes les autres personnes qui nous ont permis de rendre nos textes meilleurs, merci. Chloé, notre kick ass relationniste de presse : merci de vous avoir fait le plus beau cadeau de l’année et de nous avoir fait confiance. Merci aussi à Béatrice Martin pour la préface.
 
Merci aussi à nos collaboratrices. Vous avez réussi à vous dépasser, à nous surprendre et à nous émouvoir. Merci de faire que Ton petit look continue d'être premier dans les blogues de mode. Merci d'être sensibles à ce qui se passe dans le monde, merci d'être sensibles à la condition féminine. Merci.
 
Et il y a vous, nos lectrices (et lecteurs!). Vous, les 150 000 personnes qui viennent chaque mois, qui nous prouvez que nous sommes sur la bonne voie et que nous avons encore le droit de déranger, de changer les choses une étape à la fois, tout en aimant le linge et le maquillage! Merci de commenter, de nous lire, d’acheter le livre et de faire que nous puissions vivre de notre rêve.
 
2015, tu n’as pas été facile, mais je suis prête à sauter dans 2016 à pieds joints, pis je n’ai même pas peur! 

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