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Rad Hourani : le maître de la neutralité
Crédit: radhourani/Instagram
Le monde de la mode et celui de l’art contemporain se côtoient souvent et parfois, ils se croisent. Chaque fois, je trouve intéressant de voir comment deux formes d’art peuvent cohabiter et mutuellement tirer profit de leurs caractéristiques en plus de créer quelque chose de complètement #FouMalade.

Rad Hourani fait partie de ces artistes multidisciplinaires qui transforment tout ce qu’ils touchent en or. Selon ses propres mots, il est un artiste qui perçoit la modernité comme une aventure libre des limites posées par le genre, l’âge, les saisons et les frontières.

 
Crédit : Radhourani/Instagram
 
Ses collections sont reconnues à travers le monde pour leur caractère unisexe. Oui, oui, les vêtements ne sont pas créés avec une étiquette féminine/masculine. Ils sont tout simplement parfaits sur tout le monde. Je trouve cette idée G-É-N-I-A-L-E.

Depuis trop longtemps, on juge quelqu’un selon des codes vestimentaires souvent définis par le genre de la personne. Il est de plus en plus courant de voir des jouets pour enfants non genrés, mais pour le milieu de la mode, il s’agit d’une des premières fois où la neutralité prend tout son sens. Les vêtements font à merveille à tous. #PassionNeutralité.

 
 

 Crédit : radhourani/Instagram

 

Neutralité, c’est aussi le nom de son exposition qui est ouverte depuis le 6 novembre à l’Arsenal, à Montréal. On y trouve, en plus des œuvres d'Hourani, une boutique éphémère qui regroupe des morceaux de sa plus récente collection. Les œuvres, quant à elles, permettent de comprendre la complexité de son travail et viennent complémenter de façon très pertinente la collection de vêtements de l’artiste.

Le parallèle fait entre les œuvres de l’exposition et la mode unisexe de Rad Hourani montre bien à quel point le concept de neutralité est important pour la pratique de l’artiste et combien il peut avoir des résonances tant dans le milieu de la mode que dans celui des arts visuels.
 

 

Crédit : radhourani/Instagram
Est-il possible de penser qu’un jour les étiquettes reliées au genre seront complètement oubliées? Et que nous n’aurons plus besoin de justifier nos choix vestimentaires en conséquence?

L'exposition à l'Arsenal se termine le 17 janvier 2016! 

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