OK, la gang, on doit se parler dans le blanc des yeux : LE MOT « BRASSIÈRE » EST UN ANGLICISME! Le vrai mot est plutôt SOUTIEN-GORGE. Qu’on se le tienne pour dit.
J’entends déjà les sceptiques : « Pourtant, le mot ''brassière'' se retrouve bel et bien dans le dictionnaire, madame la maîtresse d’école… » Oui, vous avez tout à fait raison, je vous l’accorde. Voyons voir…
Le Petit Robert : « Brassière, n. f. ‒ Petite chemise de bébé, courte, à manches longues, en toile fine ou en laine, qui se ferme dans le dos. »
AUCUN RAPPORT AVEC VOS SEINS, LES FILLES!
Mais d’où vient la confusion? Au Québec, l’utilisation de brassière pour parler d’un soutien-gorge remonte au 17e siècle. Dérivé de bras, on désignait ainsi un sous-vêtement pour femme et pour enfant avec des manches longues. En campagne, on appelait également brassière le harnais entourant les fesses du cheval. Oui, oui, les fesses du cheval, vous avez bien lu!
« Brassière » et « soutien-gorge » sont des mots concurrents dans le langage québécois. Si « soutien-gorge » paraît plus élégant, « brassière » appartient quant à lui au langage familier. Il est même à proscrire selon notre gourou tout-puissant à tous, le logiciel Antidote.
On parle de « brassière » comme un anglicisme. On aurait tendance à l’utiliser à l’instar de bra, mot anglais signifiant « soutien-gorge ».
C’est tellement mieux d’avoir l’air élégante, distinguée et recherchée que familière comme les fesses d’un cheval, ha! Qu'en dites-vous? La brassière est morte. Vive le soutien-gorge!
Allez-vous adopter le soutien-gorge maintenant?