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Quand la vie te donne des pinottes, fais-en du beurre d’arachide : comment Josiane et Carolane sont devenues de bonnes blogueuses de mode.

Josiane et moi sommes passées au travers de plusieurs épreuves de la vie qui ont forgé notre personnalité et notre caractère. Quand on y pense, c’est pas mal ces aléas-là qui font que maintenant, nous avons du swag et des skills. Lol.

Retour sur les éléments qui ont fait de nous les blogueuses de mode les plus su'à puff! 

Ne pas garder ses amis longtemps =  se faire des nouveaux contacts
Quand nos parents ont fait faillite et que nous avons dû déménager de notre maison à un appartement, on a aussi dû changer d’école. Ç'a donc toujours été dur pour nous de se faire des amis qui ne finissaient pas par nous flusher. Mine de rien, on a appris à nous tourner de bord rapidement et à être ultra sociables avec tout le monde.

Ne pas être populaires = avoir du temps pour des nouvelles choses
No joke, nous n’étions vraiment pas populaires. Maintenant, je suis contente de ne pas avoir eu la pression d’être le genre de personne qui est populaire. Ça m’a permis de lire plein de livres et au final, on est devenues amies avec des gens différents qui aimaient la musique émergente (le punk et le ska, hahaha!).

Avoir des parents qui n’avaient pas beaucoup d’argent = développer notre sens du travail
Comme je l’ai dit plus tôt, mes parents ont fait faillite quand j’avais 10 ans. Avec 4 enfants, ma mère est restée à la maison pour nous élever, alors mon papa devait travailler d’arrache-pied. Mon père ne roulait pas sur l’or, mais il avait les priorités à la bonne place (aka la bonne bouffe). À 14 ans, Josiane et moi travaillions pour nos sous, on gardait une quantité incroyable d’enfants la semaine et on aidait notre tante qui avait un kiosque de bijoux en pierres semi-précieuses la fin de semaine. On s’achetait nos affaires (des vêtements, des livres et beaucoup de crème glacée). C’est pas mal pour ça qu’aujourd’hui on est aussi travaillantes et qu’on ne compte pas les heures qu’on met sur le blogue.

Pas le droit de sortir = s'émerveiller

Je ne sais pas si c’est le fait de ne pas avoir eu beaucoup d’amis ou si ce sont les restrictions que mon père nous imposait concernant les sorties, mais avec le temps, nous avons appris à raconter les incidents les plus plates de façon à nous rendre intéressantes quand même. Ça fait que maintenant, je peux avoir un chat qui rentre dans mon appart et ça devient le highlight de ma journée… Ça fait aussi des maudites bonnes histoires à raconter sur le blogue même si des fois, c’est un peu tiré par les cheveux.

Être poche = travailler fort pour s’améliorer tout le temps
Je pense que c’est vraiment ce défaut-là qui est le plus à la base de ce que nous sommes, aujourd’hui. Lorsqu'on excelle pas du premier coup (ou du deuxième, troisième…), on a juste le choix de travailler fort. Josiane a même déjà fait un méga billet là-dessus. La morale de l’histoire, c’est que ça nous a appris à toujours nous améliorer et à ne pas lâcher.

 

Awwwwww 🙂

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