6 façons de consommer durablement la mode… même si on sait que c’est (un peu) peine perdue!
Marie-Hélène GouletHier soir, j'ai trouvé un compte-rendu intéressant sur le site Fashionista.com. On y décrivait une conférence donnée le matin même, organisée par Vogue et H&M, sur le développement durable et l'industrie de la mode. La discussion réunissait un panel d'experts du milieu, le tout modéré par le doyen de l'école de mode de Parsons. Fancy.
Puisque je suppose que peu d'entre vous traînent régulièrement dans le building de Condé Nast ou à la Parsons New School of Design (I WISH. I WISHWISHWISHWISH!), laissez-moi vous résumer ce qu'il y a été dit :
L'industrie dit que la durabilité, c'est compliqué. Que même si les entreprises implantent des mesures intéressantes, elles vont toujours prioriser le profit parce que duh, capitalisme. Et que la responsabilité de la réduction de l'empreinte écologique de la mode (très grosse et très sale) réside surtout dans les mains des consommateurs.
Ce à quoi JE ROULE MES YEUX. Même si c'est un peu vrai. Oui, comme consommateur, nous avons le pouvoir de nos décisions (et l'obligation de faire des choix éclairés, tant qu'à moi), mais j'ai un peu de la misère à me faire faire la morale par une industrie qui fait la piastre sur une consommation rapide et infinie de produits cheap. Commencez donc par vous assurer que vos travailleurs cambodgiens ne passent par leur temps à s'évanouir car ils ne mangent pas à leur faim et après, on pourra jaser.
Mais bon, sans vouloir jouer l'avocat du diable, j'imagine qu'il est difficile (impossible?) que la mode soit une industrie « écologique ». Elle doit quand même vêtir des milliards d'humains… Et ça continue de monter. Oh well, comme dirait Dwight :