Charlotte Hosten : Atelier Boutique = le magasin le plus lovely au monde

Charlotte Hosten, la fille et l'atelier boutique, est une découverte récente pour moi. C'est Josiane qui m'en a parlé la semaine dernière et honnêtement, je suis un peu tombée en amour avec les colliers et la boutique de la jeune designer (OMG C'EST TELLEMENT BEAU). Les bijoux ont juste ce qu'il faut de bling, il y a un équilibre parfait entre le textile, les métaux et les pierres, et l'atelier boutique est à l'image de ma future boutique (t'sais, on rêve, là).

Josiane et moi allons assister au lancement de sa collection Bombay Bazar demain soir (et j'ai bien hâte de voir ça). En attendant de la recontrer in real life, je vous présente mon entrevue-courriel avec Charlotte!

Présente-toi aux lectrices et lecteurs de TPL :

Je suis une designer de bijoux et d'accessoires passionnée par la création et tout particulièrement par les associations de couleurs et de textures. J'ai commencé à créer des bijoux à l'âge de 15 ans : une fille de ma classe est arrivée un lundi matin à l'école avec un bracelet qu'elle avait fait elle-même. J'ai trouvé l'idée fantastique. Je suis allée m'acheter mes premières perles. Je n'ai jamais arrêté.

Les accessoires Charlotte Hosten, c'est quoi?

C'est fait avec amour. Ha ha ha! Non mais, c'est vrai. Je vis mes plus gros buzz au monde en créant. J'adore créer des nouveaux bijoux, chercher la composition parfaite, mélanger les couleurs, travailler avec des matériaux de partout dans le monde (Afrique, Inde…). Ce sont des bijoux en séries limitées, entièrement faits à la main derrière les rideaux de notre boutique de la rue Bernard, à Montréal. Je fais aussi bien des colliers et des bracelets pour tous les jours que pour les occasions spéciales, ou encore des accessoires pour les mariées (parures, ceintures, pochettes…).

D'où vient l'idée derrière ta boutique?

Quand j'étais petite, je jouais beaucoup « à magasin », comme je disais. Ouvrir une boutique était un rêve. Quand on ne fait que vendre au gros et à d'autres boutiques, on reste isolés de notre clientèle. Moi, j'avais envie de voir le visage des femmes qui choisissent de porter mes bijoux.

Décorer ma boutique, ça a été LA CHOSE LA PLUS COOL à faire. J'ai passé des millions d'heures à faire des plans à l'échelle, repeindre, trouver le meuble ancien parfait pour servir de comptoir, etc. Ouvrir une boutique, c'était la suite logique de ce que je faisais déjà. J'ai pu construire une petite maison autour de mes colliers, un lieu qui les met en valeur. Un univers où l'on se sent bien et accueilli chaleureusement.

Quelles sont tes attentes face à ta boutique?

Je dirais que j'ai envie de continuer à tripper. De continuer à développer ma créativité, de continuer à évoluer comme créatrice. J'aimerais aussi que mon expression créative sorte du carcan du bijou – le design de bijoux, de vêtements ou d'objets, ça reste quand même une création confinée à une certaine utilité. J'aimerais créer des choses « inutiles ». Sortir des frontières de l'esthétisme et essayer de toucher à d'autres choses aussi.