Aller au contenu
On a presque eu une espionne au gala Les Olivier!

Dans la vie, j’adore jaser avec tout le monde, c’est mon côté PR! Donc, je jase souvent avec des gens que je stalke un peu sur Facebook et c’est le cas de notre rédactrice invitée, la fille cute derrière Blonde Story. Elle m’a proposé de faire une chronique sur le gala des Olivier, elle avait des billets pour y assister! Voici son aventure!

La soirée des Olivier sans Olivier!

Ma vie se prenant souvent pour « Les hauts et les bas de Sophie Paquin », je savais que cette soirée allait virer en enchaînement de péripéties plus drôles et inusitées les unes que les autres. Le ton était donné au moment où, en tentant d’enfiler mes talons hauts live dans le parking, j’ai accidentellement montré l’intérieur de ma camisole aux Denis Drolets. Gros malaise lorsque je me suis relevée et que j’ai vu les deux rire aux éclats dans leur voiture. Ça commençait bien leur soirée, mais moins bien la mienne…

Remise de mes émotions, j’étais heureuse et persuadée que j’allais me mêler au gratin des humoristes au Gala des Olivier (comme on me l’avait mentionné en me donnant 2 laissez-passer pour assister à celui-ci). Je me demande encore comment mon ami Anthony et moi avons pu nous retrouver à l’enregistrement de La Fièvre des Oliviers, une émission diffusée sur ARTV.

Ainsi, nous étions entourés d’une foule que je ne peux décrire, mais je vais essayer quand même… T’sais, ces personnes qui courent les entrées gratuites et les enregistrements d’émissions, qui aiment rire et taper des mains beaucoup trop fort surtout quand c’est pas le moment, qui marchent pieds nus dans les coulisses de Radio-Canada, qui portent une robe beaucoup trop décolletée (laissant entrevoir un énorme de dragon sur le sein gauche), qui interviennent et coupent la parole de l’animateur de l’émission diffusée live pour lui dire : « Patrick, mets ton doigt dans banane » (pas de farce), mais SURTOUT qui ne comprennent PAS le sens de « tenue de gala » et qui ressortent la bonne vieille robe tacky ou le bon vieux complet du bal des finissants.

Parlant tenue, nous avons opté pour un look plutôt casual. On se disait qu’on était à l’image de ces fameux humoristes qui semblent se foutre un peu de ce qui in ou out en temps normal, mais aussi en temps de Gala.

So, j’étais vêtue d’un veston noir classique d’une paire de vieux jeans délavés & d’une petite camisole en soie, ce qui est plutôt underdressed tout en étant classe et sûre de moi grâce à une nouvelle paire de talons hauts et à ma nouvelle montre signée Michael Kors. En fait, je fitais avec Sexe illégal, qui était en nomination pour la découverte de l’année!

C’est Virginie!

OMG Sexe illégal!

Donc, si j’avais pu être au Gala pour le vrai, je conseillerais et j’opterais plutôt pour la fameuse petite robe noire, le classique qui s’agence toujours avec le look veston & jeans que porte tous les humoristes sans exception. Ou presque.

C’est facile han!

Parlant de ce look que Monsieur Rire porte à tous les galas : si vous vous appelez Stéphane Rousseau et que vous agencez visage de winner, jeans et coat de cuir, on peut y croire. Dans tous les autres cas, faites un effort et sortez le look de gagnant plutôt que le look de nominé…

Inspiration pour le look de Stéphane Rousseau

Ça c’est un look de gagnant, les amis humoristes!

Finalement, mon expérience se résume à un enfermement dans une cafétéria remplie de monde assis sur des chaises de plastique qui regardent une grosse tévé, à me faire juger parce que je porte des jeans, à rire d’une matante qui s’est auto-nommée responsable du buffet en veillant à ce que celui-ci soit toujours bien garni et au fait que j’ai créé de la sangria à partir des diverses boissons offertes sur place.  Mais le plus drôle restera, le temps d’un verre de sangria, notre réflexion pour trouver LE bon prétexte pour nous sortir de cette situation d’un ridicule impossible. Notre solution : se faire passer pour des gros fumeurs.

Pour ceux qui se demandent encore comment on a pu se ramasser à l’enregistrement de La Fièvre des Olivier plutôt qu’au vrai Gala, et bien… je ne la comprends toujours pas moi non plus!

Plus de contenu