-Ça fait deux heures que je lis Charlotte Before Christ dans un café et ça devient angoissant, j’arrête pas de pleurer.
-Je sais, je l’ai lu d’une traite hier et j’ai pleuré tout le long.
-Je te dis ça au cas où tu veux le lire dans un endroit public.
-C’était des gros sanglots dans ma chambre, c’est un livre à lire toute seule dans le bain.
-Mon copain dit que j’exagère.
-Va falloir qu’il le lise pour comprendre la peine que ça fait!
On a beau être un peu mélodramatique mon amie & moi, mais quand même, je viens de lire le livre le plus touchant et triste depuis longtemps (quelque part entre Gros mots et Le nez qui voque de Réjean Ducharme oubedon La bête qui meurt de Philip Roth)! Oui, le livre d’Alexandre Soublière est aussi triste que bon. N’étant pas une étudiante en littérature, je vais m’abstenir de tout commentaire stylistique. J’aimerais simplement dire que le language m’a touché directement au coeur avec l’utilisation du franglais, les phrases courtes et les jeux de mots.
Autrement, c’est l’fun parce que l’auteur parle un peu des vêtements à la mode. Il décrit Charlotte assez bien pour que je puisse l’imaginer avec diverses tenues. Et tant qu’à les imaginer, je vais vous montrer à quoi ça ressemble!