Au Québec, on est pas mal bon.ne.s pour parler de température.
En même temps, avec la météo extrême qu’on a, c’est normal que ça fasse partie de nos préoccupations quotidiennes et de nos sujets de conversation. C’est la vie!
Mais ce que je trouve le plus difficile, au-delà des hivers à moins 40 et des étés à 35 degrés plus l’indice humidex, ce sont les transitions tellement abruptes entre les saisons.
Il y a quelques jours à peine, on se promenait dans les rues en petites robes et en sandales, on faisait des pique-niques avec les ami.e.s au parc, on allait se baigner au chalet et on se faisait bronzer à la piscine municipale.
Et là BAM, du jour au lendemain, il fait moins que 15 ou 20 degrés, il faut enfiler des pantalons, sortir les vestes de laine que l’on avait enfouies dans des bacs IKEA sous le lit et se mettre un foulard pour ne pas tomber malade avant octobre.
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Et avec tout ça, on n’a pas le temps de s’habituer. Le corps n’a pas le temps, l’esprit n’a pas le temps et surtout, le moral n’a pas le temps.
On dirait que du jour au lendemain, les gens qui marchent dans la rue se recroquevillent sur eux-même, marchent la tête moins haute, sont moins souriants. Comme si collectivement, on commençaient déjà à se mettre en mode hibernation pour l’hiver.
Ce matin, mardi 25 septembre, j’ai eu tout le mal du monde à sortir de mon lit. Le temps gris, le vent, la pluie : ça donne juste envie de se rouler en boule dans son lit, boire un chaï latte, regarder une série et rester là jusqu’au mois de mai.
Je m’attendais pas à ressentir ce feeling-là si tôt dans l’année et surtout si subitement. Un sentiment de tristesse, de mélancolie, de manque d’énergie…
Est-ce que la température affecte votre moral?