Mettons que depuis quelque temps, je trouve que le monde est laitte. Même pas laid, laitte. La xénophobie ambiante me déprime. Tout est sombre. Il fait noir à 4 h 01 et j’ai envie d’écouter Dehors Novembre à l’infini. #ÇaVaBien.
Mes yeux étaient épuisés de voir du noir. Je voulais du beau. Je me suis retournée vers mon safe space : la photographie.
Je vous avais déjà parlé de photographes québécoises. Ces génies qui font un exquis travail avec le corps de la femme. Avec ce temps gris-asphalte, je voulais récidiver.
Crédit : Cindy Boyce-Photographe/Facebook
Je trouve les clichés de cette jeune montréalaise remplis de sensibilité. Elle réussit toujours à transmettre une émotion. Ses portraits lumineux sont toujours un « p’tit remontant » pour ma tête. Elle a fait un très émouvant shooting avec Lili Sohn, auteure de La guerre des tétons. Rayonnante, l’auteure semble vouloir détruire toute la tristesse du cancer.
Crédit : Cassandra Caheiro/Flickr
Élégance, swag et diversité corporelle. Trois concepts qui semblent enchanter Cassandra Cacheiro. Ses portraits, tantôt lumineux, tantôt plus sombres, célèbrent le corps à travers toutes ses courbes.
Crédit : Kelly Jacob
Cette photographe est une magicienne du genre. Elle s’amuse à mettre le feu dans les petites boîtes de nos conventions sociales. J’aime le côté parfois un peu plus trash de ses clichés. Elle rend la femme belle et forte.
Crédit : Olivia La
Elle est la cofondatrice de This is better than porn, galerie d’art de ses photos. Grande prêtresse du soft sexu, la photographe sait toujours innover. Elle varie les corps et les décors avec toujours un peu plus de beau. Elle sait trouver la beauté dans la diversité.
Crédit : Bianca Des Jardins Photography/Facebook
Avez-vous vos photographes pref’, ceux qui mettent du beau dans votre grisaille?