J’ai porté tellement de paréos, pendant ma jeunesse débridée d'étudiante en littérature, que ma peau doit être incrustée de fragments de batik.
Crédit : Giphy
Si je me suis calmée sur les motifs exotiques depuis que j'ai quitté le pavillon De Koninck de l'Université Laval, je ne me suis pas départie de ma #PassionFoulards. Il y a quelques semaines, dans les allées du Aritzia, mon regard s'est posé sur cette magnifique chose.
Je me suis approchée. Je l'ai touchée (doooouuuux). Je l'ai soupesée. J'ai soupesé mon portefeuille. Je me suis éloignée.
Crédit : Aurélie Couture
Tellement, tellement de kits pourraient inclure cette écharpe.
Le perfecto
Depuis que mes bonnes résolutions de rédaction de thèse ont pris le bord à cause de deux cours surprises au collégial, je suis en joggings 75 % du temps, aka quand je n'enseigne pas ou que je ne suis pas dans la douche.
Pour sortir faire mon épicerie en toute dignité, il me suffirait de me couvrir d'un perfecto, de m'enrouler dans le foulard, de mettre un peu de rouge sur mes lèvres exsangues (ou pas) et hop! Brace yourself, IGA Toppetta de Pointe-Saint-Charles.
Le trench-coat
Les fois où je m'habille, j'accepte difficilement d'abandonner le mou. Me draper dans une robe de laine à col roulé et m'enfouir la face dans l'écharpe m'apparaîtrait comme une bonne manière d'opérer la transition entre mon bureau et le monde extérieur.
Avec un trench-coat par-dessus tout ça, je serais prête à arpenter la rue Charlevoix, l'air ténébreux et inaccessible.
La cape
Parfois, quand me prend l'envie de vivre au maximum et de rester dehors plusieurs heures de suite, j'ai le goût d'être coquette. (Digression : suis-je la seule à qui le mot « coquette » rappelle étrangement une basse-cour?)
Le foulard + un chapeau de feutre + des lunettes fumées + une cape (comme cette superbe cape de chez COS) = tout crie : « Je ne suis pas en train de corriger des copies! Glam life! ».