Dans la vie, il y a des activités que je rangerai toujours dans la catégorie du « très plate ».
Comme faire la vaisselle. Ou l’épicerie. Ou appeler Hydro-Québec. Ou écouter l’émission « Comment c’est fait ».
Mais dans mon top d’activités très plates, magasiner des soutiens-gorge remporte la palme. Parce que non seulement c’est cher, mais c’est aussi vraiment démoralisant. Pour mon 38 C bien rempli, les modèles ont toujours trop de padding, séparent mes seins de manière stupide, ou alors ne sont juste pas assez couvrants.
J’ai longtemps pensé au fait d’y aller braless plus souvent, mais ça bouge juste tout le temps ces affaires-là, pis au travail, c’est un peu bof.
Me voyez-vous venir? J’ai découvert le jegging des soutiens-gorge. Voici donc, livré pour vous, mon manifeste pour la démocratisation des bralettes, pour petits, mais surtout, pour tous les gros seins de la planète.
Qu’est-ce qu’une bralette?
Une bralette est un soutien-gorge sans armatures, qui tient son soutien de son élasticité. Il en existe plusieurs sortes. Qu’elles soient en dentelle, en coton ou en filet, elles offrent un support flexible et confortable. Elles représentent selon moi le mix parfait entre le confort d’un dessous léger et mon besoin de garder mes seins à la bonne place. Comme une brassière sport, mais cute.
Celles qui ont des seins plus timides n’ont sûrement aucun mal à se voir adhérer à ce nouveau type de sous-vêtements. Mais pour toutes les sceptiques possédant de gros nénés, laissez-moi vous expliquer les choses de la vie…
Magasiner une bralette, c’est quasiment le fun parce que :
- les tailles équivalent généralement à la taille de votre chemise (XS à XL, par exemple);
- les modèles sont variés et très cutes;
- on peut voir facilement celles qui possèdent davantage de soutien (bretelles larges, élastique tout le tour, bonnet couvrant, etc.);
- c’est jusqu’à deux fois moins cher qu’un soutien-gorge ordinaire. Pis ça, c’est un très gros plus.
J’ai trouvé mes bralettes préférées chez Aerie. Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de vous donner le temps d’en essayer plusieurs. Un modèle peut être très mignon, mais ne pas convenir à la forme de vos seins ou ne pas vous plaire autant une fois sur vous.
J’aime aussi le fait que les bralettes n’exagèrent pas la grosseur de mes seins. Avec tous les soutiens-gorge, même légèrement paddés, j’ai toujours l’impression de rajouter une couche de plus à une poitrine que je souhaiterais plus discrète. J’aime le look des seins plus naturels sous mes vêtements lousses. Et j’aime par-dessus tout ne pas avoir à penser à mon décolleté qui déborde chaque fois que je me penche.
Crédit : Giphy
Plus j’en parle autour de moi et plus je constate à quel point un grand nombre de femmes sont inconfortables dans leurs sous-vêtements. Chez la gang TPL c’est presque unanime : free the boobies. Ça fait du bien de se permettre de ne pas avoir des seins remontés jusqu’au menton, de laisser vivre le relief d’un mamelon ou de redécouvrir la beauté d’un sein moins figé. Et remarquez qu’on peut laisser de côté la question de la sensualité : parce que l’opinion des autres sur VOS seins, pis la remise en question (positive ou négative) de leur sensualité, on peut tu se dire qu’on s’en câlisse?
Quelle est votre opinion sur la démocratisation des bralettes?