Nos étoiles contraires : l’amour entre adolescents au temps du cancer

Comme d’habitude, voici notre prochaine lecture avant de passer aux choses sérieuses. Ne descendez pas plus bas si vous n’avez pas terminé Nos étoiles contraires!

Le roman Les apparences (version française de Gone Girl) de l’auteure américaine Gillian Flynn sera notre lecture de ce mois-ci. J’ai fixé mon choix sur ce dernier parce que 1. Le film sort le 3 octobre. 2. C’est un roman policier. 3. Il paraît que le livre est excellent (confirmé par Jérémie)! Allez donc le réserver tout de suite à la biblio, on va en discuter le 28 octobre prochain.
 

Crédit photo : renaud-bray.com

 
Nos étoiles contraires est écrit par le célèbre auteur John Green, qui est également un blogueur vidéo bien connu sur YouTube. Anecdote : quand j’ai vu le trailer pour le film l’hiver dernier, j’ai pleuré comme un bébé… Et je n’avais pas encore lu une seule page du livre. #allthefeels

J’ai donc réservé une copie à la bibliothèque et après quelques semaines, j’ai pu vérifier si tout ce que j’avais ressenti en 2 minutes avec le trailer en valait les larmes. Verdict : l’histoire était tellement captivante que je le lisais sur mon heure de lunch et que je pleurais en silence dans la cafétéria de ma job.
 

Crédit photo : the-fault-in-our-stars-quotes /Tumblr

 
Hazel est malade et ne peut respirer normalement; sa bombonne d’oxygène est un rappel constant de sa fragilité. Elle sait qu’elle vit sur du temps emprunté et essaie donc de se faire discrète dans ses interactions, car elle ne veut pas causer de douleur supplémentaire à quiconque quand viendra son tour. Comme elle dit elle-même : « I’m a grenade and at some point I’m going to blow up and I would like to minimize the casualties. ». C’est d’ailleurs une chose que j’aime d’elle : Hazel est honnête par rapport à sa situation et elle ne cherche pas à minimiser son état, même si parfois elle a l’air incroyablement cynique. Quand on la compare à Augustus, qui cherche à vivre un maximum d’expériences et qui recherche la présence des autres, c’est plutôt difficile d’envisager une connexion entre eux. Au fil des pages, elle se développe pourtant rapidement, car ce sont des personnages aux personnalités qui se complètent et se comprennent malgré leurs différences. L’importance que Gus prend dans la vie d’Hazel l’amène à réaliser que, « You don’t get to choose if you get hurt in this world… but you do have some say in who hurts you. ». *reniflements*
 

Crédit photo : reactiongifs.com

 
Mais qu’est-ce qui rapproche Gus et Hazel? Oui, il y a leur ami commun du groupe de soutien, Isaac. Mais la chose la plus importante, qui constitue le cœur de leurs aventures, est le roman fictif que Hazel adore, Une Impériale Affliction. L’auteur de ce livre, un certain Peter Van Houten, est l’être le plus insensible que j’ai vu et malheureusement les adolescents l’apprennent à leurs dépens. Quand ils l’ont rencontré, j’avais envie de lui donner des claques en arrière de la tête tellement ce personnage me hérisse. Il est l’antithèse d'Hazel et sa famille : Van Houten n’a jamais accepté la mort de sa fille (et a probablement divorcé d’avec la mère, qui est aussi un sujet sur lequel Hazel s’inquiète). Il est devenu alcoolique et s’est exilé à Amsterdam, sans doute pour éviter tout ce qui pourrait lui rappeler son ancienne vie. Malgré tout, je suis incapable d’éprouver de la sympathie pour le personnage. J’ai beaucoup apprécié la réaction d’Hazel quand il la surprend dans sa voiture : elle comprend sa situation, elle a peut-être pitié de lui, mais ça n’excuse pas ses agissements envers elle ou les autres.
 
J’ai déjà trop parlé, mais il m’en reste tellement à dire! En vrac :

• La dynamique entre Hazel et ses parents est formidable.
• Son père est mon crying buddy maintenant, et j’aime voir un homme être ouvert comme ça par rapport à ses émotions.
• Le sarcasme.
• Les éloges funèbres. *larmes*
• La lettre de Gus à Van Houten pour écrire l’éloge funèbre d’Hazel. *encore des larmes*
• L’épisode de la balançoire. *reniflements*

Maintenant, discutons! Avez-vous aimé l’histoire? Les personnages? Quelles sont les choses que vous avez moins aimées de ce roman?