
Quelque chose nous chicote.
Chicote dans le sens de la frustration ressentie lorsque quelqu’un, quelque part, parle à travers son chapeau. Oui, on n’a pas toujours la langue dans la poche. Et quand tu craches en l’air ça te revient dans face, sauf que non. Il y a des limites à ce qu’on peut accepter.
Dans le sens de vérifier avant de dire n’importe quoi.
So, de quoi je parle? De ça :
«Aujourdhui, on préfère parler de notre look du jour, de notre angoisse que le orange remplace le noir et à quel point notre dernier massage nous a fait du bien. Je nai rien contre le fait de faire part de ses expériences personnelles, mais quand on clame haut et fort que lon vous offre une vision artistique et critique de la mode, et quau final, tout le blogue est commandité, nous avons le droit, en tant que lecteur, de sinterroger.»
Voici un extrait du billet nommé Explications du dernier-né en matière de blogue de mode : J’ai mal à ma mode. Cette phrase est comme un copié-collé de notre mission expliquée en avant-propos. Voilà une capture d’écran pour vous mettre en contexte :
C’est pas mot pour mot MAIS ON SAIT QUE ÇA NOUS PARAPHRASE.
Certes, tout le monde a droit à son opinion personnelle. À Ton petit look, nous sommes les premières à dire des niaiseries oubedon asseoir inventer des grandes philosophies mode d’après nos perceptions.
On est down avec la diversité de parole.
Toutefois, en temps qu’éditrice de Ton petit look (AKA la terrible Olet Esquire dans notre intra-facebook), je n’accepte pas qu’on nous calomnie. SURTOUT anonymement.
D’hab, nous aurions simplement ignoré ces propos. Toutefois, afin d’amener le débat ailleurs, tout en expliquant notre éthique éditoriale une fois pour toutes, j’y vais de quelques clarifications :
1. TOUT TON PETIT LOOK N’EST PAS COMMANDITÉ. Vraiment? Quelqu’un a accès à nos comptes de banque? Nous sommes toutes aux études, vivons d’un savant mélange de prêts et bourses + articles à la pige + jobs alimentaires. L’argent récolté par la pub, divisé par le nombre d’heures investies en rédaction and so on, n’équivaut pas au salaire minimum. De toute manière, il n’y pas de mal à vouloir rentabiliser nos efforts. Finalement, la maintenance de Ton petit look est aux frais de 33mag, mais personne ne nous dicte quoi dire/faire. C’est même dans notre contrat, tsé.
2. Certains billets sont nés d’une expérience/d’un produit acquis gratuitement par l’entremise de campagnes promotionnelles. Josiane fait des voyages à Toronto, moi je reçois des beaux cadeaux Kiehl’s. Mais encore? Est-ce vraiment une atteinte à notre intégrité? La profession de blogueur (qui pour l’instant, ne met pas de pain sur la table de personne) est encore jeune et cherche à se positionner par rapport aux autres acteurs du domaine. Nous naviguons là-dedans au meilleur de nos capacités & avec toute la bonne foi possible. Par exemple : lorsqu’on nous donne un produit X, nous le disons. Nous rédigeons quand même à notre manière, avec notre style et sans gaver nos lecteurs comme des oies. La preuve? On ne reçoit même pas tant d’invitations que ça!
3. Nous ne sommes pas contre le fait d’écrire sur nos nos expériences personnelles aussi. On trouve ça beaucoup plus intéressant qu’une explication assez convenue (50 % de ‘lu ailleurs’, 50 % de photos de presse), conciliante et pas tant edgy. C’est pas en aimant la dernière collection de Denis Gagnon que la Terre va se mettre à tourner de l’autre bord.
Of course, on ne peut pas plaire à tous. Nous sommes bien conscientes, et pas offusquées 2 secondes, qu’on puisse nous reprocher certains écarts de style. La preuve? Nous n’aimons pas tout ce qui est publié ailleurs. Sauf qu’un mélange de politesse/non-désir de backstabber nos collègues blogueurs nous empêche de leur remettre en pleine face. Notre stratégie n’est pas de s’entre-diss entre nous (comme la East Coast pis la West Coast dans les années 90), mais d’élever la profession par la qualité, l’honnêteté, la passion & les mauvais jeux de mots. Pis toute, pis toute.
xx
OLET ESQUIRE