Les 20 tenues les plus étranges jamais présentées en couverture d’un magazine

Quand le sport rencontre la haute couture, les étincelles et les controverses fusent. LeBron James est devenu le premier Noir à faire la couverture du Vogue américain, aux côtés de Gisele Bündchen. Le contraste est saisissant : Gisele dans une robe de créateur, LeBron en tenue de sport, rugissant au milieu de la pose.

Les débats ont commencé dès que Kanye West est apparu sur la couverture de Rolling Stone en février 2006, coiffé d’une couronne d’épines. L’image, qui représente Jésus dans une pose inspirée de l’iconographie, a suscité la controverse en raison de son symbolisme religieux.

Avant même d’avoir remarqué l’en-tête, la silhouette de Stella Tennant vous a arrêté net. La couverture de septembre 2011 de Vogue Italia la place dans un corsage métallique futuriste aux proportions androgynes frappantes. Le style s’est appuyé sur une dramaturgie avant-gardiste qui a transformé l’image entière en une déclaration alliant la mode à l’art.

Cet hiver, Candy Magazine n’a pas hésité à faire preuve d’audace. Au lieu de cela, James Franco est apparu complètement travesti, portant un maquillage épais et une perruque blonde. La mission de Candy, qui consiste à célébrer les identités transgenres, travesties et non conformes au genre, a façonné le shooting.

La conversation a commencé avant même que les lecteurs n’ouvrent le numéro. Nicole Kidman a fait la couverture d’Hollywood 2022 de Vanity Fair en micro-minijupe et bralette Miu Miu. Photographiée par Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari, cette tenue a suscité des débats viraux sur l’âge et la réinvention.

Balmain n’a pas fait dans la subtilité avec ces tenues. Rihanna, Naomi et Iman ont fait leur apparition sur la couverture dans des silhouettes d’armures de puissance assorties, avec des vestes en cuir carrées, des épaules surdimensionnées et des ceintures en métal. Les motifs matelassés qui font la réputation de la marque lient le tout, quelque part entre la couture et un exosquelette de science-fiction.

En coulisses, l’équipe d’Interview s’est fortement appuyée sur des références artistiques. Kylie Jenner a été stylisée comme une poupée, assise dans un fauteuil roulant et photographiée par Steven Klein pour faire écho aux sculptures d’Allen Jones. Une fois publiée, l’image a suscité des critiques de la part des défenseurs des droits des personnes handicapées, qui ont contesté la représentation.

Cette pochette a donné à Björk l’un de ses looks les plus étranges. La coiffe en acrylique hérissée de Maiko Takeda dépassait dans toutes les directions, ressemblant davantage à un objet issu d’un laboratoire de science-fiction qu’à un placard. La forme flottante donne à l’ensemble de la pochette une impression de bizarrerie délibérément déstabilisante.

La couleur a pratiquement explosé sur la couverture de Dazed & Confused en 2007 lorsque Björk s’est glissée dans un design kaléidoscopique de Bernhard Willhelm, teinté à la main. Le numéro 54 mettait en avant des fanfares de filles et des images surréalistes, en parfaite adéquation avec son costume taillé à la Swarovski et sa réputation de longue date en matière de collaborations audacieuses dans le domaine de la mode.

L’humour le plus débridé de la culture du skate s’est manifesté dans des vêtements de sport dorés. Dave Carnie a fait la couverture de Big Brother Magazine en 1999, vêtu d’un body brillant et chaussé de rollers. Le style éditorial outrancier du magazine a rendu ces moments normaux.

Le shooting 2010 de Purple Magazine a immédiatement fait tourner les têtes. Lindsay Lohan y apparaissait vêtue d’une robe blanche et d’une couronne d’épines, photographiée sous les traits d’un Jésus des temps modernes. L’image a immédiatement suscité des réactions négatives, les critiques contestant le symbolisme religieux et l’audace de présenter de tels thèmes.

Cher a fait son entrée dans le numéro dans une tenue Bob Mackie étincelante qui laissait apparaître son ventre. L’article explore l’influence croissante de Cher sur la musique et la télévision, et ses choix audacieux en matière de garde-robe ont permis aux futures icônes de la pop de s’habiller avec la même liberté.

Harper’s Bazaar a choisi la rébellion comme point de départ pour la couverture de Madonna en 2013. Elle est apparue dans une robe noire dramatique associée à un masque métallique, photographiée par Terry Richardson. La séance photo s’est appuyée sur les thèmes de l’expression personnelle et de la performance.

Rien dans les tenues de Doja Cat ne semblait naturel. Le magazine l’a stylisée avec des formes gonflables et des coiffes en latex serrées qui modifiaient complètement ses formes. Le résultat était volontairement bizarre, comme si elle était à mi-chemin entre une personne et un personnage de dessin animé.

Dans son shooting avec Tim Walker, Tilda Swinton portait des tenues qui ressemblaient à de drôles de sculptures. Les formes étaient surdimensionnées, les couleurs délavées. Les vêtements transformaient toute sa présence en quelque chose d’inhabituel et de difficile à cerner.

Vous savez ce moment où vous ne pouvez pas dire s’il s’agit d’une scène de mode ou d’une scène fantastique ? C’est ce qu’a fait Hunter Schafer dans ce numéro. Les textures irisées et les pièces translucides, semblables à des ailes, lui ont donné un look mi-humain, mi-créature délicate.

Enveloppée de la tête aux pieds dans le ruban jaune de Balenciaga, Lizzo est apparue sur la couverture de Elle UK de septembre 2022 dans un look qui tenait à la fois du spectacle de défilé et du chaos de zone de construction. C’était résolument étrange.

Pour le numéro de janvier 2012 de Vanity Fair, Lady Gaga s’est montrée dans un ensemble Versace entièrement rouge associé à un grand chapeau structuré qui se tordait vers le haut comme un accessoire dramatique. Les angles aigus et la forme exagérée de ce chapeau lui confèrent une allure théâtrale.

Il est difficile de ne pas ressentir l’impact de cette couverture. Les pailles noires pointues qui se déploient en éventail autour du cou de Christie créent un cadre presque créaturel. La pose de Christie devient sculpturale, comme si le vêtement sortait tout droit d’elle.

Beyoncé est apparue couverte de la tête à la cheville dans une combinaison étincelante recouverte de paillettes multicolores. Les couleurs se déplacent sur sa peau comme une lumière diffuse. L’ensemble de la tenue ressemblait moins à un vêtement qu’à une peinture chatoyante.