20 faits amusants sur Onitsuka Tiger

Un jour, au cours du déjeuner, Kihachiro Onitsuka remarque un tentacule de pieuvre collé à son bol et a l’idée de changer à jamais les chaussures de sport. Sa semelle à ventouse adhère si bien au terrain que l’équipe de basket-ball du lycée de Kobe remporte le championnat.

En 1949, Kihachiro a transformé son petit salon de Kobe en lieu de naissance de Onitsuka Tiger. Sans formation formelle en design, il dessine, coupe et coud des chaussures à la main pour créer un héritage fondé sur la détermination et l’ingéniosité pure de l’après-guerre.

Le « tigre » dans Onitsuka Tiger n’a pas été choisi par hasard. Kihachiro voulait que sa marque symbolise la force et l’agilité du prédateur le plus féroce d’Asie, en donnant à ses chaussures un nom qui rugit de puissance et d’esprit de compétition.

Avant que le monde ne découvre la Mexico 66, Onitsuka Tiger a testé plus de 200 motifs de rayures pour trouver celui qui convenait le mieux. Le design final, présenté en 1966, a donné à la chaussure un look tranchant qui l’a instantanément distinguée de toutes ses concurrentes sur le marché.

En 1959, Onitsuka Tiger a dévoilé la Magic Runner, une chaussure qui a résolu l’un des plus vieux problèmes de la course à pied. Ses aérations intelligentes, inspirées des moteurs de moto, permettaient de garder les pieds au frais pendant les longues courses et aidaient les athlètes à pousser plus fort sans souffrir d’ampoules douloureuses.

Kihachiro Onitsuka a créé son entreprise à Kobe en 1949 avec plus de passion que de moyens. Pour économiser de l’argent tout en faisant la promotion de ses chaussures, il a dormi sur les bancs des gares et a voyagé à travers le Japon, pour finalement créer un réseau de 500 détaillants de sport en 1955.

Dans les années 1960, l’entrepreneur américain Phil Knight – qui allait plus tard cofonder Nike – a commencé à importer des chaussures Onitsuka Tiger aux États-Unis par l’intermédiaire de sa start-up, Blue Ribbon Sports. La première livraison, en 1963, a donné naissance à un partenariat qui a jeté les bases de l’essor futur de Nike.

Lorsque la marque a lancé la Corsair, sa ressemblance avec la Cortez de Nike a donné lieu à un procès. La décision a accordé à Nike le nom de Cortez, tandis qu’Onitsuka a continué à vendre sa version sous le nom de Corsair. Cela a conduit à la fin de leur partenariat et a défini l’avenir des deux marques.

De 1956 à 1980, Onitsuka Tiger a fabriqué des chaussures pour les athlètes olympiques japonais, notamment les modèles Fabre de 1972, conçus pour le basket-ball. Leur conception avancée a permis d’améliorer les performances sur le terrain et de symboliser le lien profond de la marque avec l’excellence athlétique nationale.

Le coureur finlandais Lasse Virén a attiré l’attention aux Jeux olympiques de Montréal en 1976 lorsqu’il a brandi ses chaussures à crampons Onitsuka Tiger pendant son tour de piste de la victoire. Ce geste, considéré comme un défi aux règles du CIO en matière d’amateurisme, a également mis en évidence la présence croissante de la marque dans le monde.

Lorsque Uma Thurman a enfilé des baskets Onitsuka Tiger Mexico 66 jaunes pour Kill Bill, elle est entrée dans l’histoire du cinéma et de la mode. La sortie du film a déclenché un engouement mondial pour les baskets rétro qui a ravivé l’amour pour le style audacieux de la marque.

En 1969, le marathonien australien Derek Clayton a battu le record du monde en portant des chaussures Onitsuka Tiger. Sa performance a prouvé l’engagement de la marque envers les athlètes d’élite et a montré comment son design pouvait permettre d’accomplir des exploits extraordinaires sur la scène la plus difficile du monde de la course à pied.

Lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964, la marque a introduit des couches de talon conçues pour absorber les chocs et atténuer l’impact. Cette innovation a permis d’améliorer le confort et les performances des athlètes, prouvant ainsi qu’une conception intelligente pouvait rendre chaque foulée plus fluide sur la plus grande scène du monde.

Ils ont construit une basket d’un mètre cinquante à partir de boîtes de puzzle japonaises fabriquées à la main et conçues par Ogura Tansu Ten. Chaque compartiment caché révèle un court film en stop-motion pour former une exposition fascinante qui a fait l’objet d’une tournée internationale et a redéfini la façon dont le design et la narration pouvaient se rencontrer.

L’entreprise a célébré son 75e anniversaire en 2024 avec des produits d’inspiration vintage qui rendent hommage à des décennies de créativité. Cette étape a permis de célébrer un parcours allant de débuts modestes à une renommée internationale, tout en mettant en lumière des designs qui continuent d’évoluer sans perdre leur âme originelle.

Lancée en 2008, la série Nippon Made présentait des chaussures en cuir fabriquées à la main, entièrement au Japon, selon des méthodes traditionnelles. Chaque point est le reflet de l’art d’un expert, faisant de chaque paire une pièce de collection célébrée pour sa précision, son héritage et son souci inégalé du détail.

L’entreprise propose désormais des modèles en cuir recyclé et s’associe au projet de développement Doi Tung en Thaïlande pour utiliser du fil PET 100 % recyclé et des tissus tissés à la main. Ces efforts témoignent d’une conscience écologique croissante, tandis que la marque continue de renforcer la transparence et les pratiques de la chaîne d’approvisionnement.

La première chaussure de course d’Onitsuka Tiger, la Marathon Tabi 1953, a emprunté son design aux chaussettes tabi japonaises traditionnelles. Sa structure en deux parties permet aux coureurs de bénéficier d’un meilleur équilibre et d’une meilleure adhérence. Elle se distingue par son innovation audacieuse, bien avant que la « course à pied minimaliste » ne devienne une tendance mondiale.

L’engouement pour la course à pied de la fin des années 1970 a trouvé son pendant dans la California 78. Son talon arrondi améliore la stabilité et des patchs réfléchissants permettent aux coureurs d’être visibles la nuit. Ce design a fait de cette chaussure une véritable icône de l’ère du jogging.

En 2008, Onitsuka Tiger a lancé une tournée promotionnelle de distributeurs automatiques à travers le Royaume-Uni, où les fans pouvaient échanger des jetons dans les magasins pour recevoir des chaussures gratuites du distributeur. Cette campagne créative a fait tourner les têtes, mêlant vente au détail et expérience d’une manière mémorable.